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Le programme de la reforestation et de la restauration des écosystèmes nationaux poursuit son bonhomme de chemin. En 2022, 5 millions d’arbres ont été plantés. En 2023, on comptait 7, 089 millions de plans mis en terre sur une superficie de 10376 Ha et en 2024, ce sont 9, 042 millions de plants sur une superficie de 11 544 ha qui ont été enregistrés. Sur les deux dernières années, on note une augmentation au moins de 2 millions de plans mis en terre.

Dans tous les domaines, le Togo poursuit avec ambition, sa transition vers un développement plus vert et inclusif. Dans cette dynamique, deux projets majeurs ont été lancés le 28 février 2025 pour renforcer la résilience des populations face au changement climatique et améliorer les conditions socioéconomiques en milieu rural.

Ces initiatives, fruit d’une collaboration entre le gouvernement togolais et l’Institut mondial pour la croissance verte (GGGI), sont financées à hauteur de 5,7 millions de dollars US (plus de 3 milliards de francs CFA) par le gouvernement sud-coréen. Concrètement, il s’agit des projets « Renforcement de la résilience des populations au changement climatique, grâce à une gestion durable des ressources forestières » et « Développement des infrastructures socioéconomiques pour soutenir les communautés rurales au Togo », qui viennent en réponse aux défis climatiques et économiques pressants.

Moderniser les infrastructures rurales et promouvoir une économie verte

Le premier projet, doté de 3,5 millions de dollars, vise à moderniser les infrastructures rurales et à promouvoir une économie verte. Cela passe par la mise en place de solutions post-récolte et de modules solaires pour transformer les produits agricoles, réduisant ainsi les pertes et valorisant la production locale.  De plus, des infrastructures écologiques et des installations d’eau potable seront développées pour améliorer le cadre de vie des populations. En parallèle, les jeunes et les femmes seront formés à la gestion d’entreprises vertes.

Le second projet, intitulé « Renforcement de la résilience au changement climatique des populations vulnérables à travers la gestion durable des ressources forestières », bénéficie quant à lui d’un financement de 2,2 millions de dollars US (près de 1,5 milliard de francs CFA) et s’articule autour de plusieurs actions essentielles : la gestion durable des parcs à karité, en renforçant la gouvernance locale et en optimisant l’exploitation de cette ressource précieuse ; le reboisement avec des plants de karité de haute qualité et l’amélioration des systèmes post-récolte afin de garantir une meilleure rentabilité aux producteurs ; L’implication active des coopératives de femmes et de jeunes dans le processus pour favoriser l’autonomisation économique et l’adaptation climatique des communautés rurales.

Selon le gouvernement, ces initiatives s’inscrivent dans la continuité d’une politique environnementale que le Togo déploie depuis plusieurs décennies. Premièrement, le pays dispose d’une architecture législative qui soutient l’action environnementale et facilite la mise en œuvre des projets de préservation des écosystèmes.

La loi portant lutte contre les changements climatiques vient d’être votée par l’Assemblée nationale. Le vote de cette loi traduit l’engagement du Togo à mettre en œuvre, des actions pour réduire les impacts des changements climatiques tel que recommandé par la Convention-cadre des Nations Unies de 1995 sur les changements climatiques.

Vers une transition énergétique et une mobilité plus verte

Sur le terrain, des actions concrètes sont posées. Par exemple, le Togo est signataire de plusieurs conventions majeures, telles que celles de Bâle et de Bamako, renforçant son engagement en faveur d’une gestion responsable des déchets et d’une réduction des émissions de gaz à effet de serre (GES). C’est ainsi que la part des véhicules électriques dans le parc automobile national est aujourd’hui de 6 % et ne cesse de croître. Le pays accélère aussi son virage vers les énergies renouvelables, avec une ambition forte : un objectif de 50 % d’énergie verte dans le mix énergétique national d’ici 2030.

Il faut indiquer que la loi portant lutte contre les changements climatiques définit et développe des outils et mécanismes d’adaptation aux changements climatiques et d’atténuation des émissions de gaz à effet de serre, valorise durablement le potentiel économique des services écosystémiques et du capital naturel, renforce les politiques de protection de l’environnement et de transition écologique, favorise des investissements massifs dans les énergies renouvelables et continue à l’efficacité énergétique.

A.S. (In LE MEDIUM n°645 du 25 au 31 Mars 2025)

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