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Âgé de 54 ans, Baltasar Ebang Engonga fait déjà l’objet d’une enquête pour des allégations de fraude. Cependant, une nouvelle polémique a éclaté suite à la perquisition à son domicile et dans son bureau, qui a fait fuiter des vidéos compromettantes. Ces vidéos, enregistrées sur des Cd, le montrent dans des scènes intimes avec les épouses de hauts responsables du pays. En effet, Baltasar Ebang Engonga, directeur de l’administration fiscale, est au centre d’un scandale impliquant des enregistrements vidéo de ses relations avec plus de 400 femmes, dont certaines seraient les épouses de hauts responsables du pays et de plusieurs influenseuses du continent africain.

Cette affaire suscite de vives réactions dans l’opinion publique et les milieux politiques, où la gravité des faits soulève des interrogations sur l’intégrité de certains membres influents de l’administration. Face à l’ampleur du scandale, de nombreuses voix appellent à une enquête complète et transparente, et exigent des comptes de la part des personnes impliquées.

Selon des sources rapportées par Jeune Afrique, des noms émergent parmi ces femmes, notamment l’épouse du superviseur redouté de la sécurité présidentielle, Jésus Edu Moto Mangue. L’épouse du Directeur général de la police, des proches de hauts responsables. On mentionne également l’épouse du ministre Antonio Oburu Ondo, une proche du puissant ministre de la Sécurité publique Nicolás Obama Nchama, ainsi que la fille d’un éminent membre du Parti démocratique de Guinée Équatoriale (Pdge). Les épouses de plusieurs ministres du gouvernement apparaissent également dans les enregistrements.

Les vidéos révèlent des rencontres dans différents lieux, dont le bureau de Baltasar Engonga, où l’on aperçoit parfois le drapeau national en arrière-plan. Bien que les enregistrements semblent avoir été réalisés de manière consensuelle, leur diffusion en ligne a suscité une onde de choc dans le public et entraîné une intense couverture médiatique.

Le procureur général de Guinée Equatoriale, Nzang Nguema, a réagi précisant que selon les lois en vigueur, les relations consensuelles sans coercition ne constituent pas un crime. Cependant, il a exprimé des préoccupations quant aux risques pour la santé publique associés à cette affaire, et a insisté sur l’importance de créer un climat où les victimes se sentent en sécurité pour signaler tout cas de rencontre non consensuelle ou d’abus.

Nzang Nguema a également évoqué les risques potentiels de transmission de maladies sexuellement transmissibles dans le contexte des activités présumées de Baltasar Engonga, soulignant ainsi la nécessité d’une réponse rapide et appropriée du gouvernement.

À la suite de ce scandale, le gouvernement a rapidement décidé de suspendre les fonctionnaires impliqués dans des actes sexuels au sein des ministères, dans le cadre d’une politique plus large de « tolérance zéro » à l’égard des comportements qui compromettent la confiance du public.

 La Première Dame de la Guinée Équatoriale s’indigne

La Première Dame de Guinée équatoriale, Constancia Mangue Obiang, a exprimé son indignation face au scandale entourant Baltasar Ebang Engonga, ancien directeur général de l’Agence nationale d’investigation financière (ANIF). Une source proche du journal panafricain évoque un grand nombre de femmes parfois liées à la famille Obiang et au gouvernement.

Lors d’une réunion avec le Premier ministre, Manuel Osa Nsue, comme le rapporte le site Senenews, la Première dame, Constancia Mangue Obiang, a déploré l’impact de cette affaire sur la réputation des femmes équato-guinéennes. « Cela ne fait que déformer et dénigrer l’image de la femme équato-guinéenne », a-t-elle affirmé, faisant part de son mécontentement face aux répercussions de cette affaire sur la dignité féminine.

Déjà, dans une déclaration publiée le jeudi 7 novembre 2024 sur sa page Facebook officielle, la Première Dame avait demandé une intervention rapide du gouvernement. Elle a souligné l’importance de protéger la vie privée des femmes à l’ère numérique et a plaidé pour des mesures proactives visant à garantir leur sécurité et leur respect dans la société équato-guinéenne.

En réponse au scandale qui a plongé le pays dans une crise médiatique, le vice-président Teodoro Obiang Nguema Mangue, a condamné ces actes dans une déclaration sur X , soulignant que « l’éthique et le respect sont fondamentaux dans l’ administration » et réaffirmant l’engagement de la nation à faire respecter l’intégrité du service public. Il a ensuite ordonné le limogeage de Baltasar Ebang Engonga et la suspension de tous les responsables impliqués. Pour freiner la propagation des contenus, des restrictions ont également été mises en place sur WhatsApp, principal canal de partage des vidéos incriminées.

La Rédaction (In CHRONIQUE DE LA SEMAINE n°726 du 14 Novembre 2024)

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