La problématique de la gouvernance et les enjeux et réformes des institutions internationales étaient au menu d’une conférence internationale, en marge des travaux du neuvième somment du Forum de la coopération sino-africaine (Focac 2024) à Pékin en Chine. Invité spécial à cet événement, le leader togolais, Faure Gnassingbé, a, au cours de son intervention introductive, abordé l’exemple de son pays qui a relevé le pari des réformes constitutionnelles aux fins de booster la gouvernance du pays.

De l’avis du Président de la République, Faure Essozimna Gnassingbé, « une meilleure gouvernance est nécessaire à l’échelle globale, pour résoudre les problèmes complexes auxquels nous sommes confrontés », focalisant ainsi ses pensées « aussi bien sur la crise alimentaire, la crise climatique, que la crise sécuritaire ».

Devant un auditoire de dirigeants africains et chinois, le Chef de l’Etat, a cité l’exemple de son pays où des réformes courageuses, notamment des changements institutionnelles et constitutionnels, sont opérées dans l’optique de renforcer davantage la gouvernance politique et garantir la légitimité des institutions démocratiques, gage de réussite des projets de développement socio-économique.

« La réforme institutionnelle majeure qui est en cours au Togo transforme notre régime présidentiel en régime parlementaire. Celle-ci vise à mieux équilibrer les pouvoirs exécutif et législatif. Il en va de même pour la création d’un Sénat », a-t-il expliqué, avant d’ajouter ces changements majeurs impliquent une « ambition stratégique » dont la seule finalité est « d’être un Etat fort, visionnaire et protecteur ». « Nous garantissons ainsi que nos institutions politiques soient inclusives et représentatives. Nous renforçons aussi la démocratie, la transparence électorale et la redevabilité des gouvernants vis-à-vis de leurs populations », a-t-il martelé.

Dans ce nouvel élan, note le leader togolais, « la recherche de la bonne gouvernance va au-delà des institutions. Elle passe par la recherche de la modernité aussi bien dans les technologies que dans les esprits. Ainsi, au Togo, nous avons digitalisé de nombreux services publics, ce qui a significativement augmenté leur efficacité et réduit les délais administratifs ».

Faure Gnassingbé n’est pas, au cours de son intervention, passé sous silence un des chantiers de la gouvernance sur lesquels le Togo a considérablement réalisé des avancés ces dernières années, notamment la promotion de l’égalité et de l’équité genre.

Le leader togolais a, pour clore son propos, allumé un projecteur sur d’autres aspects de la gouvernance, notamment des institutions internationales globales mais aussi des instances régionales et sous régionales telles que la Cedeao et l’Uemoa.   

JPB

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