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Le secteur du café & cacao, est l’un des secteurs agricoles à fort potentiel. Il crée de la richesse, optimise l’économie nation tout en mettant les producteurs à l’abri du besoin.

Le café et le cacao sont produits stratégiques en ce sens qu’ils sont utilisés pour obtenir des débouchés très prisés dans la société, ici comme ailleurs. Introduit au Togo à l’époque allemande, les deux produits sont devenus, au fil du temps, des cultures de rente de très bonne facture, car tournée vers l’exportation.

De sources officielles, le café et le cacao sont, respectivement, deuxième et troisième cultures traditionnelles d’exportation du Togo qui font entrer des devises dans le secteur agricole. Ils constituent une source principale de revenu pour plus de 40.000 familles togolaises.

C’est bien pour cette raison que la production a connu une progression évidente. Evaluée à 1.090 tonnes en 2017, la production de café a atteint 4.883 tonnes en 2018, avant de rechuter à 3.465 tonnes en 2019.

Pour ce qui est de la production du cacao, elle est plus importante. Elle a connu une augmentation continue, passant de  4.743 tonnes à 6.100 tonnes, puis 22.000 tonnes, entre 2019, 2020 et 2021.

Selon les chiffres du ministère de l’agriculture, la production du café a connu une évolution de près de 4,99% en glissement annuel. Celle du cacao est estimée à 5%, légèrement au-dessus.

Parlant de la commercialisation, la campagne 2021-2022 de commercialisation du café a connu une hausse de près de 60% en une année, passant 3.200 tonnes de café vendues en 2022, contre 2.000 tonnes en 2021.

Le cacao lui connait une campagne de commercialisation pas très florissante puisque y a eu une vente de 5.500 tonnes en 2022 contre 5.400 tonnes une année plus tôt, soit une augmentation d’environ 2 %.

Dans cette dynamique d’augmentation continue et de la production et de la campagne de commercialisation, des mesures de renforcements de la compétitivité du café-cacao ont été initiées par le gouvernement en soutien aux producteurs. Dans ce sens, on peut citer, entre 2020 et 2022,  l’appui à l’entretien et à la fertilisation des plantations de caféiers ; l’appui à la régénération de vieilles caféières par le recepage ; l’appui à la protection phytosanitaire des plantations de cacaoyers avec des insecticides et des fongicides ; l’appui à l’installation de nouvelles plantations de caféiers et de cacaoyers pour les planteurs, entre autres.

La Rédaction

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