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Dans le cadre du renforcement des échanges culturels entre le Japon et le Togo, l’Ambassade du Japon en collaboration avec le Ministère de la Communication, des Médias et de la Culture, via le Centre National du Cinéma et de l’Image Animée (Cncia), a organisé une séance de projection de films nippons le vendredi 18 octobre dernier, à l’Agora Senghor à Lomé.

Après la première édition en 2022, le Japon veut renforcer davantage les échanges culturels avec le Togo, en initiant la seconde édition de cette rencontre culturelle dédiée au partage de son programme culturel au Togo.

Pour cette seconde édition qui a eu lieu le vendredi 18 octobre à l’Agorah Senghor, au total, deux films japonais, Between Us (Ai ni Hibike) et The Lines That Define Me, ont été projetés, pour le bonheur d’un public togolais mixte séduit par la culturelle japonaise.

En effet, le film Between Us en japonais « Ai ni Hibike », retrace l’histoire de Tamaki et Maria, deux jeunes lycéens, qui traversent des difficultés personnelles, et qui se sont réfugiés dans la pratique du « taiko », un tamtam traditionnel nippon. Ce long métrage, avec ses effets spéciaux, montrent m’impact du taiko dans les relations interpersonnelles, qui va jusqu’à créer une communication là où les mots ont échoué.

Le second film, The Lines That Define Me, quant à lui, met en évidence l’art du sumi-e, une sorte de peinture à l’encre, originaire de Chine et introduit au Japon par des moines de Zen, adapté et développé dans un style japonais. Elle permet de créer des œuvres à base du noir et du blanc, en capturant l’essence de la nature et des émotions à travers des traits de pinceau simples, mais profonds. C’est grâce à cet art que le jeune étudiant, Sosuke, a su donner un sens à sa vie, en apprenant et pratiquant cet art si délicat… A base des pinceaux et l’encre noir, il a su créer son univers sur une feuille de papier…

Une belle preuve de concentration et de travail sur soi que le Premier secrétaire général de la diplomatie nippone en Côte d’Ivoire, Masato Akahori, trouve intéressant et qu’il faut perpétuer à divers degrés. « Je serai ravi d’organiser un jour un événement musical réunissant des taiko japonais et le djembé togolais, ceci pour raffermir les échanges culturels et humains entre nos deux peuples », a-t-il soutenu.

La Première Secrétaire, chargée des affaires culturelles à l’Ambassade du Japon au Togo, Kato Satako, a, quant à elle, insisté sur l’importance de faire connaître la culture japonaise au Togo, notamment auprès de la jeunesse, en particulier. « La population togolaise ne connaît pas encore beaucoup de choses sur le Japon. Mais les jeunes, surtout, sont très intéressés à découvrir notre culture », souligne-t-elle le visage rayonnant.

Notons qu’à la fin de la séance de projection de films, le public a été convié à toucher du doigt le sumi-e, à travers une séance de peinture libre. Il était question de reproduire les tableaux fait de fleurs, notamment.

JPB

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