Dans Sa volonté d’instaurer un climat de confiance dans le Royaume et, dans le même temps, encourager une participation active de toutes les couches sociales à l’édification de la nation, Sa Majesté le Roi Mohammed VI, que Dieu Le glorifie, ne manque pas d’occasion de témoigner Sa magnanimité et Son approche humaniste. A l’occasion de la célébration de l’anniversaire de la Révolution du Roi et du Peuple, le Souverain a accordé « Sa grâce à 685 personnes, dont certaines sont en détention et d’autres en liberté, condamnées par différents tribunaux du Royaume ».

Dans un communiqué un communiqué rendu public hier 19 août, le ministre de la Justice du Royaume chérifien a indiqué qu’à l’occasion de la commémoration de la Révolution du Roi et du Peuple, de cette année 1446 H -2024 G, Sa majesté le Roi Mohammed VI, que Dieu Le glorifie, « a bien voulu accorder Sa grâce à un ensemble de personnes condamnées par différents tribunaux du Royaume ».

Cette décision, il faut le souligner, expression de la faveur Royale, est en effet, une preuve de plus de l’humanisme du Souverain, et met en avant les valeurs de pardon, de tolérance, de pardon mais aussi de compassion, qui fondent, depuis un quart de siècle, le Règne de Sa Majesté le Roi.

La Grâce Royale, qui allie exigences nationales avec les impératifs de réconciliation et d’ouverture vis-à-vis des droits de l’homme et du développement durable, est une chance en or accordée aux bénéficiaires, qui en plus de retrouver leurs proches, leur donne une occasion inédite de réinsertion sociale, ceci dans une dynamique adoptée par le Royaume, visant un développement global et équitable aux niveau régional et national.

Cette Grâce Royale, qui est allée à 685 personnes, se présente de différente manière. D’abord, elle a concerné 584 détenus (sous forme de reliquat ou remise de la peine d’emprisonnement). Ensuite, 137 autres personnes ont bénéficié de grâce de la peine d’emprisonnement ou d’amande.

Notons que dans le même ordre d’idée, quelques « 4.831 personnes condamnées, poursuivies ou recherchées dans des affaires liées à la culture du cannabis, remplissant les conditions requises », ont également bénéficié de la Grâce Royale.

Cette Haute Sollicitude Royale marque ainsi l’engagement sans faille de Sa Majesté en faveur de la justice sociale et de la réduction des disparités économiques, en permettant aux bénéficiaires, notamment des cultivateurs des provinces, de s’intégrer ainsi dans une nouvelle stratégie d’activités licites génératrices de revenus et se soustraire de ce fait de l’emprise des trafiquants. Cette nouvelle stratégie marque un nouveau tournant dans les provinces concernées car, suite à la création de l’Agence Nationale de Réglementation des Activités relatives au cannabis, l’impact structurant de son activité aux niveaux économique et social est perceptible à travers « l’industrialisation, la transformation, l’export du cannabis et l’importation de ses produits à des fins médicales, pharmaceutiques et industrielles, ainsi que sa contribution au développement des cultures alternatives et des activités non-agricoles ».

L’initiative Royale, qui à consolide la position du Royaume en tant que pionnier dans l’élaboration de politiques innovantes et humanistes, traduit ce noble élan du Souverain de renforcer la cohésion interne et améliorer la résilience du pays face à divers défis.

Elle contribute également à une coopération internationale en faveur de la lutte contre les réseaux mondiaux de trafic de drogue, en extirpant les cultivateurs de l’emprise de ces réseaux mafieux et en réduisant les répercussions de la culture illicite du cannabis au plan national et international.

MC

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