
Le journaliste et écrivain français, Thomas Dietrich, agissant pour le compte du journal en ligne « Africa XXI », n’aura résidé que trois jours sur le sol togolais. Après y être entré du côté béninois, le 13 avril dernier, le journaliste et écrivain français, qui dit être là pour des raisons professionnelles, a été arrêté et condamné par les autorités togolaises à six mois de prison avec sursis, pour « entrée illégale sur le territoire togolais », avant d’être expulsé vers son pays d’origine.
En effet, Thomas Pierre Dietrich, journaliste indépendant et écrivain, avait tenté d’entrer au Togo, dans la nuit du samedi à dimanche dernier, comme simple touriste, avant être rattrapé par les agents de l’immigration du Togo. Il venait du Bénin voisin où ils ont une base composée de journalistes français, africains, béninois et togolais et aussi d’acteurs de la société civile.

En effet, indique le Procureur de la République, le sieur Dietrich avait introduit une demande de visa professionnel à la Direction Général de la Documentation National (Dgdn) en, y joignant une demande d’accréditation adressée à la Haute Autorité de l’Audiovisuel et de la Communication du Togo (Haac). Suite à cette demande, il a obtenu une promesse de visa, sous réserve de fournir la réponse de la Haac. Le 08 avril 2024, un courriel lui a été adressé pour lui rappeler la nécessité de compléter sa démarche, qui devrait lui donner droit à un visa définitif à son arrivée au Togo.
Sans avoir complété son dossier, le journaliste et écrivain français s’était vu refusé, le mercredi 10 avril dernier, son entré sur le sol togolais à la frontière Sanvee-Condji, venant de Cotonou. Mais curieusement, l’infortuné se retrouve à publier sur les réseaux sociaux des vidéos, à partir de Lomé. Ce qui a suscité l’intervention de la police, le lundi 15 avril 2024, qui l’a confié à la Brigade de Recherches et d’Investigations. Une enquête judiciaire a été ouverte à son encontre pour faits d’entrée illégale sur le territoire, au sens de l’article 554 du nouveau code pénal.

C’est logiquement avoir fait l’objet d’une mesure de garde à vue de 24h, le sieur Dietrich Pierre Thomas est passé devant le parquet de grande instance de Lomé le mardi 16 avril, en présence d’un avocat du Barreau du Togo. Il sera reconnu coupable « du délit d’entrée illégale sur le territoire et a prononcé à son encontre la peine de 06 mois d’emprisonnement avec sursis ». Le tribunal a en outre prononcé à son encontre une « peine complémentaire d’interdiction de l’ensemble du territoire de la République pour une durée de cinq (05) ans, puis a ordonné sa reconduite immédiate à la frontière Est du territoire national ».
Thomas Pierre Dietrich, un récidiviste ?
Selon les informations de sources concordantes, le journaliste français Thomas Dietrich n’est pas à son premier fait d’arme. Il a, par deux fois, été arrêté, auditionné et ensuite expulsé, à la mi-janvier 2024, par les autorités de la Guinée Conakry pour activités subversives.
En effet, alors qu’il était présent sur le sol guinéen pour des « enquêtes », Dietrich avait été arrêté dans un hôtel de Kipé, en banlieue de Conakry, alors qu’il « menait des activités subversives, de tentative de déstabilisation du régime du Colonel Mamadi Doumbouya », selon plusieurs sources.
Plusieurs sources du côté de la Guinée le traitaient de « bandit au col blanc » déguisé en journaliste qui a, de par le passé, a eu à chanter le pouvoir d’Alpha Condé ce qui lui avait d’ailleurs valu une expulsion vers la France en mars 2020.

Thomas Pierre Dietrich serait d’ailleurs reconnu, selon plusieurs sources, comme un « diffamateur et un destructeur de pays » en froid avec Paris, à la solde d’un réseau mafieux en Europe et en Asie. D’ailleurs, on le retrouve dans une vidéo, qui porte sa signature, en trai de débiter des insalinités contre Lomé et son devoir de faire la lumière sur certaines affaires dont il a, seul, le secret.
Alors que Rsf et d’autres ponts réclament des autorités togolaises de mettre fin à cette persécution, le gendarme des médias togolais, la Haac, constatant notamment « les manquements graves constatés dans la couverture de l’actualité politique sur le Togo par RFI et France 24 ces derniers temps », a pris le 15 avril dernier, une note suspendant la délivrance des accréditations pour les médias étrangers désireux de couvrir l’actualité togolaise.
Mabé B.
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