Le ministère de la Culture et du tourisme est résolument engagé à bannir la vulgarité et l’obscénité dans les productions musicales nationales. Dr Gbényo Lamadokou et son équipe viennent de réaliser un grand coup en faisant de l’artiste Conii Gangster un ‘’messager’’ donc un ambassadeur de la lutte contre les chansons à caractère obscène.

Depuis le lundi 08 janvier dernier, l’artiste Conii Gangster, à l’Etat civil Nicolas Komlan Gbedenou, a renoncé à la vulgarité dans ses chansons.

En effet, en froid avec la fédération togolaise de Musique (Ftm) et son le président Ariel Dassanou, une rencontre a eu lieu au ministère de la Culture pour aplanir ce différend. Au cours de cette rencontre, l’artiste après avoir présenter formellement ses excuses au Ministère de la Culture et du tourisme et à toutes les organisations de défense des droits de l’homme (pour ses écarts de langage dans ses productions et comportement), a signé une carte qui marque son retour sur les scènes.

Par cette charte, l’artiste Conii s’engage à faire la « promotion d’une musique responsable, inspirante, et à contribuer positivement à la valorisation de la culture musicale ». 

Pour consolider la renaissance de l’artiste, le ministre de la Culture, Dr Pierre Gbenyo Lamadokou, a fait de l’artiste un messager, donc un ambassadeur de la lutte contre les chansons à caractère obscène et moraliser ses pairs. « (…Nous devons veiller à ce que les enfants n’écoutent pas ce genre de chansons (…) Les morceaux que nous allons désormais chanter, nous devons y veiller avant qu’ils ne sortent », a-t-il insisté.

« En signant cette charte, je réaffirme mon engagement à lutter contre les chansons à caractère obscènes et à promouvoir une musique responsable, inspirante et responsable », a souligné l’artiste avant de marteler qu’il reconnait sa « responsabilité en tant qu’acteur influent de la société et m’engage à contribuer positivement à la culture musicale ».

Pour le président de la Ftm, Ariel Dassanou, « c’est une grande satisfaction parce que ce n’est pas un plaisir à la Ftm de sanctionner les artistes, mais plutôt défendre leurs intérêts ».

Notons que depuis le 06 juin 2023, un communiqué du ministère de la Culture et du tourisme appelait les artistes à éviter des obscénités et à respecter les meurs dans leurs productions. Avec ce retour en grâce, c’est un coup de balais qui vient d’être donné dans l’univers musical togolais.

JPB

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