Les festivités des luttes traditionnelles Evala se poursuivent en pays kabyè, région de la Kara, sous le regard admiratif du Président du Conseil, Faure Essozimna Gnassingbé. Le ton a été donné le samedi 19 juillet dernier sur le terrain de l’école primaire publique de Kagnalada, dans le canton de Pya (Kozah), ceci en présence du Président du Conseil.

Démarrée officiellement le samedi 19 juillet dernier, les luttes traditionnelles Evala, véritable carrefour socio-culturel mais aussi économique et éducatif, sont une occasion de brassage entre les villages et cantons de la région de la Kara et d’ailleurs.

Rite initiatique annuel qui marque, l’entrée des adolescents dans la vie adulte, les luttes traditionnelles Evala sont, en effet, l’affirmation de l’identité culturelle du peuple Kabyè et son engagement à perpétuer une tradition séculaire de bravoure et d’engagement communautaire.

Comme tous les ans, ces luttes mettent en lumière un patrimoine culturel local mais aussi de promouvoir le tourisme national et international, tout en valorisant l’esprit entrepreneurial chez les jeunes et femmes de la région.

Le PC accueilli en vedette…

Déjà à son arrivée par vol à l’aéroport international de Niamtougou, le Président du Conseil a été accueilli par une marée humaine, témoignant de l’adhésion des populations à sa politique de paix, de cohésion nationale et de décentralisation, notamment marquée par l’organisation dans la sérénité des élections municipales du 17 juillet 2025.

Cette ambiance singulière met en lumière l’importance que le Président du Conseil accorde à la préservation du patrimoine culturel national et à la promotion du vivre-ensemble, dans un Togo résolument tourné vers la paix et le développement.

A peine a-t-il eu le temps de fouler le sol de ses ancêtres, le devoir de leader l’appelait, pour assister à l’ouverture officielle des luttes traditionnelles, édition 202, dans une ambiance festive ponctuée de chants, de danses et de manifestations de liesse populaire, aux allures carnavalesques.

Et pour ce bal d’ouverture, les Evala de la coalition de Lao-bas (en vert) et aux prises avec ceux de Lao-haut, en culotte blanche. Au bout du compte après près d’une heure de chaudes empoignades, ce sont les lutteurs de Lao-Haut qui l’emportent avec 21 victoires contre 15 pour la coalition Lao-Bas. Chez les non-initiés (Ahoza), Lao-Bas et Lao-Haut était au coude à coude jusqu’à la dernière seconde, qui a donné un léger avantage à Lao-Bas, 13 victoires contre 12.

Plus qu’une épreuve physique, d’endurance, de technicité’, audace, les luttes Evala sont une véritable occasion pour préparer le jeune Kabyè à relever les défis de sa vie future avec sérénité et bravoure. Au-delà du symbole initiatique, Évala demeure un moment fort de rassemblement, de transmission des valeurs ancestrales, mais aussi et de communion entre les peuples, vue les foules que cet événement culturel draine dans la région de la Kara.

La Rédaction

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