
Le développement du secteur de la santé en Afrique est une affaire de tous, et surtout une priorité pour des leaders visionnaires. En effet, la Fondation Mohammed VI des Sciences et de la Santé a officiellement lancé, le samedi 23 novembre dernier, à Dakhla, l’Académie Africaine des Sciences de la Santé, en anglais African Academy of Health Sciences (Aahs). Avec ce lancement, c’est désormais une nouvelle ère pour le développement de la santé, l’innovation scientifique, et l’organisation de colloques et congrès en Afrique.
Le samedi 23 novembre dernier, la Fondation Mohammed VI des Sciences et de la Santé, sis à Dakhla, a annoncé le lancement d’un institut dédié à la promotion de la recherche et du développement dans le secteur des sciences de la santé sur le continent.
Dénommée l’Académie Africaine des Sciences de la Santé (African Academy of Health Sciences/Aahs), cette institution, qui a pour mission de « promouvoir une coopération Sud-Sud fédératrice, mobilisatrice pour une souveraineté sanitaire africaine », est un « espace d’échange et de partenariat pour promouvoir la recherche scientifique en santé, dans un contexte qui s’adapte aux spécificités de l’Afrique ».

Tout en mettant l’accent sur « l’excellence dans l’enseignement des sciences de la santé, en proposant des formations qui répondent aux besoins du continent », l’Aahs se veut de « fédérer des experts, à travers la création de réseaux africains, pour mettre en place des stratégies, mener des projets de recherche, diffuser les connaissances et les bonnes pratiques en santé, devenant ainsi une instance et une task force majeure pour la santé africaine ».
L’Aahs, qui a pour champs d’actions la santé humaine (santé publique, urgences, cardiologie), la santé animale (vétérinaire et sécurité alimentaire), la santé de l’environnement (réchauffement climatique, désertification, eau et stress hydrique), va nouer des partenaires stratégiques avec notamment l’Organisation Mondiale de la Santé (Oms) et des acteurs de l’industrie pharmaceutique, dans l’optique « d’encourager la coopération en matière de santé ».

L’institut va également participer à la « collecte et à l’analyse des statistiques en matière de santé à travers l’initiative Big Data et agit à titre non-lucratif en tant qu’observatoire africain, répondant aux questions de santé publique des pouvoirs publics marocains et des instances africaines ou mondiales ».
MC
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