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Depuis samedi 03 août dernier, le monde du togolais et africain est réuni dans la capitale togolaise à la faveur de la 8ème édition du Festival international du film (Fifto), précédemment connu sous le nom de la Semaine nationale du cinéma (Snc), avec pour pays invité d’honneur la Côté d’Ivoire.

Organisé par le ministère de la Culture et des loisirs, le Fifto se veut un carrefour d’échanges et de collaborations entre les acteurs du monde du cinéma national mais aussi africain et mondial.

Une vue de l’assistance lors de la conference inaugurale Dimanche 04 août dernier au village du festival.

C’est donc parti depuis samedi dernier pour une semaine entière d’intenses activités cinématographiques, notamment des projections de films (long et court métrages) à divers endroits dans la capitale et dans les chefs-lieux de région, des formations, des masters class, des expositions commerciales avec une foire du film.

Cette édition 2024 du Fifto, placée sous le thème « Cinéma togolais : de l’industrialisation à la profession », se veut d’encourager et promouvoir les jeunes talents et les projets éducatifs. Et dans cet élan, quoi de mieux que de les mettre en compétition.

Ainsi, deux compétitions : le concours international (longs métrages) ouvert aux cinéastes du monde entier, et le concours national, exclusivement réservé aux cinéastes togolais dans la catégorie « courts-métrages », permettront de relever ce défi de l’excellence.

Pour couronner le tout, il est ouvert un marché international du cinéma et de l’audiovisuel, un véritable cadre d’échange et de partage entre les professionnels du cinéma.

En ouvrant officiellement le festival, le ministre de la Culture et du tourisme, Dr Gbenyo Lamadokou, a dédié cette édition à la valorisation du patrimoine national et à la promotion de l’identité culturelle togolaise.

Notons qu’une conférence inaugurale, tenue le dimanche 04 août au Village du festival, autour du thème central « Cinéma togolais : de l’industrialisation à la professionnalisation », a permis à l’orateur, Dr Anoumou Aékoudji, Enseignant-chercheur à l’Université de Lomé, sous la modération du Dr Kodjo Nougbolo, également  Enseignant-Chercheur à l’Institut régional d’enseignement supérieur et de recherche en développement culturel (Ires-Rdec) de Lomé, de faire la lumière sur les défis et opportunité du 7ème art togolais, après avoir donné un bref aperçu de son historique.

Le conférencier a invité à renforcer les écoles et instituts de formation aux métiers du cinéma, d’en créer d’autres, et d’organiser régulièrement des résidences d’écriture, pour espérer voir le cinéma togolais prendre son envol avec l’émergence d’une génération de cinéastes professionnels.

JPB

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