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En 2017, naissait le Projet d’infrastructures et de développement urbain (Pidu), avec la promesse de 5 années d’efforts et un financement colossal de 30 millions de dollars, soit 16,3 milliards de francs Cfa. L’objectif est de révolutionner l’accès aux infrastructures et services urbains dans les quartiers négligés de Lomé, Kara et Dapaong.

Alors que le projet suit son cours, les réalisations à ce jour sont remarquables. Dans la capitale, le Pidu a laissé son empreinte à travers la construction de rues majeures. On a par exemple Livingstone (1,2 km), Agbélénuku (600 m), Paul Ahyi, Logo, Moringa et des caniveaux de drainage. Un pas significatif vers une urbanisation plus efficace et durable.

À Kara, les travaux prioritaires sur des tronçons clés comme Collège Chaminade – RN1 et Immeuble Matata – Chr Tomdè à Twindè marquent une transformation notable. Des projets tels que la construction du pont de Kpélouwayi et des marchés à Tchintchinouda et Wyaoudè contribuent à redéfinir le visage de la ville.

À Dapaong, le Pidu se manifeste par l’aménagement de marchés à Worgou et Nassablé, l’amélioration de la sécurité routière, la réhabilitation des centres médicaux-sociaux et l’extension du réseau d’eau potable. Récemment, le ministère de l’Urbanisme a lancé des travaux déterminants pour le bitumage de la pénétrante de la RN24 et la rue des femmes, ainsi que la réhabilitation du réseau de drainage dans le quartier Konkouaré.

Les travaux, prévus pour être exécutés sur une durée de 8 mois, s’inscrivent dans le cadre du Pidu et du Programme d’amélioration du cadre de vie (Pacv), initiés par le gouvernement, en collaboration avec la Banque mondiale. Ces projets visent à relever les défis majeurs liés aux infrastructures urbaines, à l’efficacité des municipalités et à la durabilité des actions, avec une vision alignée sur les Odd.

La ville de Dapaong passera par une métamorphose, avec l’aménagement, l’assainissement et le bitumage de la pénétrante de la RN24 et de la rue des femmes, ainsi que la réhabilitation du réseau de drainage à Konkouaré. Ces travaux, d’un coût de 2,2 milliards de francs, témoignent de l’engagement du pays pour l’amélioration des conditions de vie.

En somme, le Pidu se positionne comme le moteur d’une transformation urbaine majeure. Avec des investissements, le projet promet un avenir urbain efficace, durable et répondant aux besoins des citoyens.

Le projet Coso fait du bien au Nord du pays

Le Togo se fait bouclier pour protéger les citoyens. Les efforts pour assurer l’harmonie sociale, la sécurité et les mécanismes de prévoyance créés tissent une toile protectrice qui couvre l’ensemble du pays, mais plus particulièrement les régions du nord qui sont en proie à des incursions malsaines de groupes armés violents.

C’est dans cet état de choses que le projet de Cohésion sociale des régions nord du Golfe de Guinée (Coso) a été lancé en juin 2022. C’est un véritable outil qui garantit la sûreté des habitants, démontrant l’engagement du Togo envers le bien-être de sa population.

Il y a un mieux vivre à Tabi, village situé dans le nord du Togo, en plein cœur de la région des Savanes. Là-bas, les habitants ont longtemps manqué d’eau potable, d’électricité, de soins de santé, d’infrastructures socio-collectives, de protection sociale… S’agissant justement de la santé de ces villageois, une pièce était utilisée, à la fois, comme pharmacie et salle de soins. L’affluence était dérangeante et il se produisait des situations inconfortables pour les patients et le personnel soignant.

Ces problèmes devraient maintenant disparaître, avec la mise en place d’un bâtiment dédié à la pharmacie. Si quelques mois auparavant, les infirmiers avaient du mal à offrir les soins, grâce aujourd’hui au projet Coso, les citoyens de la zone peuvent avoir les produits qu’ils désirent dans de bien meilleures conditions.

Il faut dire que les difficultés étaient énormes. Une patiente révèle qu’autrefois, « nous venions ici et ne trouvions pas de produits dont nous avions besoin. Si un produit nous était prescrit, nous étions obligés de nous déplacer jusqu’à Cinkassé ou à Dapaong pour l’obtenir ». L’ennui, c’est que « ces déplacements n’étaient pas du tout sûrs. Un jour, un homme a même perdu la vie dans un accident en allant acheter des médicaments ailleurs. Mais avec cette nouvelle pharmacie, nous n’aurons plus besoin de nous déplacer. Tout ce dont nous avons besoin est à notre disposition ici. Merci au projet Coso qui change nos vies », ajoute-t-elle.

Au Gouvernement, on informe qu’un an et six mois après la mise en route du Coso, les résultats sur le terrain sont visibles. Au Togo, 563 investissements en infrastructures socioéconomiques ont été approuvés, dont 96 déjà achevés dans les zones frontalières avec le Burkina Faso. Coso couvre, à la date de décembre 2023, 41 cantons frontaliers, dont 37 dans la région des Savanes, 2 dans la région de la Kara et 2 dans la région centrale. Le projet a été déployé au Togo grâce à un financement de 60 millions de dollars.

Ali SAMBA (In LE MEDIUM n°594 du 27 Février au 04 Mars 2024)

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