
Dimanche 31 décembre dernier, Félix Tshisekedi Tshilombo, le président sortant de la République Démocratique du Congo (Rdc), a été réélu, pour un second mandat, avec 73,34 % des voix, contre 18% obtenues par son principal challenger, l’opposant Moïse Katumbi.
Le président sortant de la Rdc, Félix Tshisekedi, a été crédité, dimanche dernier, de 73,34% des voix, et donc réélu, selon la commission électorale, ceci dans un contexte électoral tendu. Alors que la contestation électorale s’organise dans le pays, les messages de félicitation fusent déjà.

Le président togolais, Faure Gnassingbé, dit être « convaincu que ce nouveau mandat nous offre l’opportunité de poursuivre le renforcement des liens historiques d’amitié, de fraternité et de coopération entre nos pays ».
Notons que selon les résultats proclamés par la Commission électorale nationale indépendante (Ceni), sur les 44 millions d’électeurs, le présent sortant a été crédité de 73,34% des suffrages exprimés, contre 18% des voix obtenues par l’opposant Moïse Katumbi, suivi du candidat malheureux à la présidentielle de 2018, Martin Fayulu qui a obtenu 5,33% des voix. L’ancien Premier ministre Adolphe Muzito, enregistre 1,12% des voix, alors que le Prix Nobel de Paix, le Dr Denis Mukwege, n’a réussi qu’à obtenir 1% des suffrages.

Ces derniers jours, plusieurs membres de l’opposition ont refusé de reconnaître les résultats de cette élection du 20 décembre, qui s’était étalée sur plus d’un jour, et appellent à la réorganiser. Même si le gouvernement a interdit une marche de l’opposition prévue pour contester les « irrégularités » constatées lors de l’élection, les opposants continuent toujours de ruminer leur colère et déception.
JPB
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