Le Togo vient de franchir un cap dans le renforcement de son système de défense contre les crises épidémiologiques. Les autorités en charge du secteur de la santé ont lancé le mardi 29 août dernier, une plateforme multisectorielle, ‘’One Health’’ (Une seule santé). C’était en présence des membres de l’exécutif, des partenaires techniques et financiers dont la Banque mondiale, de l’Oms, de l’Unicef et du Giz.

Dans le cadre du projet régional de Renforcement des systèmes de surveillance des maladies (Redisse), initié depuis un quinquennat par la Banque mondiale, le Togo vient de lancer une plateforme, ‘’Une seule santé’, en vue d’organiser, avec plus d’efficacité et d’efficience, la réponse aux épidémies.

Composée d’un conseil de veille, d’un secrétariat permanent, des points focaux, des groupes thématiques, des comités régionaux et des comités préfectoraux, ce nouvel outil qui met en lien plusieurs ministères, vise à créer un socle des interactions, mieux, une coordination des systèmes d’information et de surveillance, des politiques harmonisées et des procédures opérationnelles standards. L’ambition est de détecter plus précocement les épidémies et d’organiser plus efficacement la riposte adéquate.

Il s’agit donc à travers cette plateforme digitale interopérable vise à faciliter « le partage d’informations, la mise en commun des connaissances, l’harmonisation des procédures, la coordination des actions et la mobilisation des partenaires, des diverses parties prenantes pour accroître la préparation des systèmes de santé publique, animale, environnementale et humaine », dans l’optique de mieux « prévenir et contrôler les épidémies de maladies infectieuses dans une synergie d’action trans-sectorielle concertée et coordonnée ».

Le ministre de la santé, le Prof Moustafa Mijiyawa, dit « espérer que toutes les parties prenantes de la plateforme ‘’Une Seule Santé’’ vont faire pérenniser la synergie d’action existante qui constitue l’un des résultats importants d’amélioration des systèmes de surveillance de la santé animale, environnementale et humaine ».

Notons que cette initiative de la Banque mondiale est une réponse, notamment à l’évènement de la pandémie au coronavirus qui avait exacerbé la vulnérabilité des systèmes de santé existant déjà fragiles. Le renforcement de la surveillance des épidémies est donc devenu une priorité pour les pouvoirs publics, en collaboration avec les partenaires techniques et financiers, et une synergie d’actions reste un impératif.

JPB

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