
Réunis jeudi 10 août dernier à Abuja au Nigeria pour le second sommet extraordinaire de la Cedeao sur la situation au Niger, les leaders ouest-africains ont réitéré les sanctions contre le pays de Mohamed Bazoum déchus, mais aussi demandé l’activation d’un déploiement militaire à Niamey, en vue de rétablir l’ordre constitutionnel. Une décision jugée « inappropriée » par les parlementaires de la Cedeeao réunis en visioconférence hier dimanche.
C’est un nouveau bras de fer qui s’installe au sein des organes de direction de la Cedeao. Alors que les chefs d’Etat et de gouvernement sont favorables à une intervention militaire au Niger pour remettre en selle le président « otage » Mohamed Bazoum, les Parlementaire de la Cedeao s’opposent à cette décision et optent pour la voie de la diplomatie et du dialogue afin d’aboutir à une issue effusion sang dans cette crise nigérienne.

Réunis en visioconférence hier dimanche sur la situation au Niger, la session extraordinaire des parlementaires de la Cedeao, tout en condamnant le coup d’Etat perpétré contre le président démocratiquement élu, demande instamment aux chefs d’Etat de la Communauté de surseoir à leur décision d’une intervention militaire à Niamey.
La majorité des parlementaires tout en condamnant le coup d’Etat, « exhorte au dialogue pour aboutir à l’ordre constitutionnelle, comme l’indique l’article 58 du Traité révisé », a souligné Mme Ibrahima Méimounatou, 2è vice-présidente de l’Assemblée nationale togolaise.
« On ne saurait éteindre le feu par le feu. Nous n’avons pas encore fini avec nos problèmes de développement, de terrorisme, pourquoi allons-nous en rajouter sur une situation délétère?», a argumenté Mme Méimounatou Ibrahima, avant de souligner « qu’en tant que femme, en tant que représentants du peuple, elle ne saurait cautionner une option de guerre contre un peuple frère, le Niger. Ce sont les civiles, les enfants, les femmes qui vont en pâtir ».

Les parlementaires se dissent disposer à prendre une Résolution pour encourager les Chefs d’Etat à opter pour le dialogue et la diplomatie comme l’a toujours soutenu certains leaders ouest-africains, notamment le président togolais.
Notons que depuis quelques jours, les sanctions de la Cedeao se font ressentir par les pauvres populations nigériennes qui n’ont plus d’énergie, entre autres, car coupée par leur principal fournisseur, le Nigeria.
La Rédaction
@macite.tg
E-mail : maciteinfo@gmail.com; bawela1@gmail.com
Pour vos annonces, (publi)reportages, etc., joignez nous au (00228)91515309/79872224 www.macite.tg, L’information, la bonne !