Les rideaux se sont refermés, le samedi 29 juillet dernier, sur l’édition 2023 de la Semaine nationale du cinéma togolais (Snct) sur une note de satisfaction générale des différents acteurs. Entre activités de promotion du cinéma togolais et des ateliers de formations, l’édition 2023 de la fête du septième art a permis aux organisateurs d’organiser une meilleure visibilité de ce secteur, aux plans national et international.

Organisé autour du thème « Contribution des cinéastes au processus de réformes du cinéma et de l’audiovisuel togolais », l’édition 2023 de la Snct a été un espace d’expression des cinéastes togolais dans une dynamique de professionnalisme irréversible. Pour le ministre de la Culture et du tourisme, cette édition épouse parfaitement la vision de l’exécutif, celle de créer des industries culturelles et créatives pourvoyeuses de richesse et d’emplois.

A l’heure du bilan, « c’est un sentiment de satisfaction », a souligné le Directeur du Centre national du cinéma et de l’image animée (Cncia), Essohanam Koutom, qui note que les « prévisions ont été réalisées ».

Au total, deux ateliers ont été organisés à l’endroit de 22 cinéastes. Le premier porte sur l’écriture d’un film en adaptation de roman et le second sur la technique de montage d’un plan d’affaires. La Snct a offert quatre (04) masters class sur les thématiques divers, notamment « le pont entre l’animation et la prise de vue réelle », « le documentaire de création », « la production et la diffusion », et « l’organisation d’évènement culturel ».

Au plan promotion, 30 stands ont été montés et mis à la disposition des producteurs de films et de séries, des promoteurs de festivals et des écoles de cinéma et des artisanats d’art pour animer le marché du cinéma et de l’audiovisuel. 31 films en compétition et 19 films (fiction et documentaires) pour la sélection Clap Ivoire, ont été projetés, permettant aux cinéphiles de découvrir les réalisations cinématographiques de leurs concitoyens.

Au titre des récompenses, le premier prix Long métrage fiction, documentaire et animation est allé à Steven Af, avec son film « Coup de grâce». Il est reparti avec une enveloppe de 1.500.000FCFA, un trophée et un tableau. Dans la session Court métrage (fiction et documentaire), Mathieu Apla Koami remporte le premier prix avec son film « Un ticket pour l’Europe », alors que Justin Kpatcha s’adjuge le premier prix documentaire intitulé «Appart’Mer».

Notons que cette édition a eu le renfort du cinéma nigérien. Le pays invité d’honneur à cet événement désormais à portée internationale, a été l’occasion pour les cinéastes togolais de se frotter avec les pionniers du cinéma nigérien. Une expérience porteuse, selon plusieurs témoignages qui ont tiré un meilleur parti de la journée du 23 juillet dédiée au Niger.

Rappelons que le 28 juillet, la cheffe de l’exécutif, Mme Victoire Tomégah-Dogbé, a rehaussé de sa présence, cet événement qui a eu pour siège le Canal Olympia Godopé à Lomé. Une occasion saisie par Madame le Premier ministre pour souligner l’intérêt que le Chef de l’Etat, Faure Gnassingbé, portait à ce secteur culturel qui regorge un énorme potentiel de développement. C’est donc à juste titre que le cinéma occupe une place de choix dans la feuille de route du gouvernement, a-t-elle indiqué. Le PM a invité les acteurs dudit secteur à tout mettre en œuvre afin que les productions locales soient d’avantage diffusées sur les médias et dans les espaces culturels sur le territoire national.

Le cinéma togolais vient, avec ce 7è acte de sa célébration nationale. Désormais, les regards sont tournés vers les acteurs qui se seront mobilisés pour l’inauguration des industries cinématographiques made in Togo. Rendez-vous est donc pris pour l’année prochaine.

JPB

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