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C’est la saison des congrès statutaires. A l’approche des élections régionales et législatives, il ne se passe plus une semaine sans qu’un parti politique n’organise son congrès statutaire. C’est le cas de la CCP, du BAC et d’autres partis de l’opposition qui se conforment ainsi aux dispositions de la loi relative aux partis politiques.

La Convergence patriotique panafricaine (CPP) indique que la tenue de son congrès statutaire, répond à trois exigences : se conformer à la nouvelle loi des partis politiques, décidée à la Concertation nationale entre acteurs politiques (CNAP), donner un caractère définitif au Bureau exécutif provisoire, élu en novembre 2020, et se mettre en ordre de bataille pour briguer les élections à venir. Et dans cette dynamique des prochaines joutes électorales, des orientations ont été définies par les congressistes.

Le congrès a été placé sous le thème :  » Ensemble, relevons le défi du vivre-ensemble « . Pour Beliki Akuété, qui a été reconduit à la présidence du parti, la CPP a toujours parlé du vivre-ensemble, du développement inclusif, et le parti ne pense pas transiger sur le sujet. « Nous devons ensemble penser à ce pays, faire en sorte que le chômage et le sous-emploi diminuent, que les jeunes trouvent de l’emploi et que nous soyons main dans la main pour relever les défis de la lutte contre le terrorisme, l’extrémisme violent et du développement inclusif », a dit Beliki Akouete.

En ce qui concerne les élections à venir, le Président de la CPP a indiqué que son parti y participera, en faisant des alliances si possibles. « Nous participerons aux élections qui arrivent, les régionales et les législatives, mais pas dans toutes les circonscriptions électorales de la CPP. Pour les législatives, nous en avons choisi entre 4, 5 et 6 ; mais pour les régionales, nous sommes dans les 12 circonscriptions électorales de la CPP. Nous participerons à ces élections dans un esprit d’alliance électorale, mais au cas par cas et non plus dans une coalition », a-t-il indiqué. Il est à rappeler qu’à l’issue de ce congrès, c’est un Bureau de quatorze (14) membres qui va aider à porter le parti pendant le mandat régulier de cinq (5) ans.

Au Bloc d’action pour le Changement (BAC) qui tenait aussi son congrès, c’est Thomas N’soukpoé qui a été reconduit à la tête du parti qui est, pour le moment, loin d’une participation aux prochaines élections. Une décision des militants de base est attendue.

Membre de la DMK, le BAC appelle les acteurs politiques à taire leurs égos et privilégier le climat de paix et de réconciliation nationale. Dans cet esprit, le BAC exige le retour du Dr Agbéyomé Messan Kodjo, de Monseigneur Kpodzro et de plusieurs exilés politiques et propose qu’une solution définitive soit trouvée pour le règlement du contentieux électoral du 22 février 2020.

« Le Togo est sur le chemin de Canaan. Le peuple togolais est fatigué. Le peuple gémit. Quiconque s’oppose à sa délivrance, sera puni par la colère de Dieu. Dieu a tout accompli pour sa Nation, le Togo. Le Togo doit     désormais accéder à sa dignité tant attendue. Le pouvoir de Faure Gnassingbé à fort à jouer pour éviter le chaos », a lancé Thomas N’soukpoé.

Il faut rappeler que beaucoup de partis, à l’instar de ADDI, FDR, MCD, SANTE DU PEUPLE ont aussi tenu leur congrès ordinaires ces dernières semaines.

Ali SAMBA (In LE MEDIUM n°555 du 30 Mai au 05 Juin 2023)

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