L’eau et l’assainissement occupent une place de choix dans les programmes de développement initiés par l’exécutif togolais. Récemment encore, la mise en œuvre du Projet de promotion de l’assainissement inclusif des centres urbains au Togo (Paicut), marque un tournant décisif dans cet engagement pour le développement du pays.

Doté d’un montant de 1,25 millions euros (environ 800 millions de francs CFA), le Projet de promotion de l’assainissement inclusif des centres urbains au Togo (Paicut) va permettre d’implanter des stations de traitement de boues de vidange dans 09 centres urbains sur le territoire et de renforcer celle déjà installée à Sokodé. La gestion de la filière de traitement sera aussi faite.

Bien que déjà pris en compte dans le Plan national de développement (PND), le Paicut se veut plus pointu. Il cherche à corriger les insuffisances relevées lors de la mise en œuvre du modèle précédent tout en balisant le terrain pour des investissements nécessaires à la fourniture des services inclusifs de gestion des déchets, notamment dans la ville de Sokodé, dans la région Centrale.

Ce projet qui vise à favoriser le développement de l’assainissement dans ces centres urbains, en y facilitant l’élaboration des plans directeurs. Ces centres sont entre autres, Dzrekpo, Kati, Avetonou, Zogbegan, Sokodé, Atchangbadè, Sara, Sagbibou, Biagou, Batebogou et Boadé.

Comme résultats, il est prévu la contractualisation des services d’assainissement de la ville de Sokodé avec des opérateurs privés ; le renforcement en équipement de transport et en toilettes (80) de la chaîne de l’économie liée aux boues de vidange de Sokodé ; le durcissement des capacités des acteurs des services de la filière des boues de vidange.

Outre ce projet phare, un autre est implémenté dans quatre préfectures dans le sud-ouest, notamment Adeta, Kougnohou, Djarkpanga, et Afagnan, et devra permettre de faire d’importantes réalisations à savoir : la construction de 54,4 km de réseau d’adduction d’eau ; l’augmentation de la capacité de traitement de l’eau potable (1 410 m3 par jour) et l’augmentation de la capacité de traitement des eaux usées (30 m3 par jour).

Une branche formation de ce projet permettra à quelques 3.900 ménages, 100 écoles, 100 centres de santé, d’avoir accès à des latrines améliorées. 616 techniciens et soignants seront également formés sur le fonctionnement et l’entretien des installations Wash (installations sanitaires améliorées).

La Rédaction

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