L’Internet a été longtemps un luxe réservé à une minorité. Aujourd’hui, l’accès à la connexion est devenu plus facile au Togo, signe d’une inclusion promue, portée par une politique dans laquelle la couverture Internet fixe et mobile est devenue une nécessité. Elle connaît donc une expansion remarquable, faisant entrer le pays dans une ère numérique où la connectivité s’impose comme un droit et un outil de progrès.
La couverture Internet a connu un bond spectaculaire ces dernières années. Les opérateurs de téléphonie, sous l’impulsion du gouvernement et de l’Autorité de régulation des communications électroniques et des postes (Arcep), investissent massivement dans l’extension et dans la modernisation de leurs infrastructures.
Il est actuellement chiffré à 90 % le taux de couverture Internet fixe et mobile. En 2020, ce chiffre était de 75 %. L’on note par ailleurs une capacité de réseau Internet multipliée par 20 grâce à Equiano qui est un câble sous-marin de fibre optique développé par Google.
Un maillage territorial assuré
Les réseaux 3G et 4G couvrent une grande partie du territoire national, des grandes villes aux zones rurales les plus reculées. Un très fort pourcentage de la population se trouve désormais sous couverture mobile. L’essor de la 4G, notamment, modifie profondément les usages.
Le streaming, le commerce en ligne, l’apprentissage à distance et les services financiers mobiles se sont démocratisés, ouvrant des horizons inédits à la jeunesse togolaise. Dans les localités rurales, l’Internet mobile est devenu une passerelle vers le monde, stimulant la créativité, l’entrepreneuriat et la diffusion de l’information.
Importance des réformes
Le développement de la couverture Internet s’appuie sur une série de réformes audacieuses. L’Arcep impose aux opérateurs des obligations de qualité de service et de couverture territoriale, tout en veillant à la baisse des tarifs.
Le gouvernement, à travers la Stratégie Togo Digital 2025, a fourni assez d’efforts pour faire de l’accès à l’Internet un service universel et placer le numérique au cœur de la transformation socioéconomique. Des initiatives comme le programme e-Gouv et la dématérialisation des services publics s’appuient sur cette connectivité renforcée.
Dans le secteur de l’éducation, les écoles connectées se multiplient. Dans la santé, la télémédecine s’installe peu à peu. S’agissant de l’agriculture, les plateformes numériques facilitent l’accès à l’information et aux marchés.
En 2023 par exemple, selon l’Arcep, le taux de pénétration d’Internet atteignait 84,72 %, avec plus de 7,8 millions d’abonnés mobiles sur une population estimée à 8,9 millions d’habitants.
Une inclusion mise en avant
Cette évolution de la couverture Internet fixe et mobile traduit une transformation sociétale profonde. Elle rapproche les citoyens, brise les barrières géographiques et sociales et ouvre la voie à une économie fondée sur la connaissance et l’innovation.
Des incubateurs, tels que Nunya Lab, Banm Lab, Tilitu Lab, Banm Lab, etc., voient le jour, accompagnent cette dynamique, faisant du Togo un terrain fertile pour les start-ups africaines.
La connectivité renforce également la gouvernance, en facilitant la transparence et la participation citoyenne. Les plateformes d’information, de sensibilisation et de service public se multiplient, contribuant à un meilleur accès des populations à leurs droits.
Avec l’arrivée de la 5G, la généralisation de la fibre et la poursuite de la digitalisation des services publics, le Togo franchit une nouvelle étape de son ambition : celle d’un État moderne, innovant et ouvert sur le monde.
Samir B.
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