La vigilance sanitaire au Togo n’est pas un slogan, mais une réalité tangible. Chaque alerte, toute menace épidémiologique déclenche une riposte rapide et coordonnée. Une performance rare sur le continent, fruit d’une organisation sans faille et d’une volonté politique affirmée de protéger la population.

L’efficacité togolaise remarquable ne relève pas du hasard. Elle s’inscrit dans le sillage du renforcement continu du système de surveillance épidémiologique, impulsé par le ministère de la Santé, de l’Hygiène publique et de l’Accès universel aux soins.

Grâce à un réseau de veille bien structuré, la totalité des alertes est immédiatement analysée, vérifiée et traitée. Des équipes d’intervention rapide, déployées sur l’étendue du territoire, luttent pour circonscrire toute flambée avant qu’elle ne prenne de l’ampleur.

Depuis quelques années, le Togo a su tirer les leçons des crises sanitaires passées. Les dispositifs d’alerte précoce, les protocoles d’investigation et les mécanismes de communication entre les niveaux central, régional et local ont été repensés. Le résultat est net : une réactivité qui rassure, un système qui anticipe et une population mieux protégée.

Une proactivité saluée

Les capacités de préparation et de riposte aux épidémies et à d’autres urgences de santé publique sont devenues résilientes. Selon le rapport de performances du ministère indiqué, la proportion d’épidémies ayant bénéficié d’une réponse dans les 14 jours après la notification était de 100 % en 2022. D’ici à 2027, le pays fait tout pour conserver ce taux irréprochable.

Par exemple, la létalité liée au choléra en 2021 était de 12,82 %. Les pouvoirs publics travaillent à la réduire à moins de 5 % d’ici 2027. Les 14 jours fixés comme délai de référence pour la riposte ne sont plus une contrainte, mais une norme maîtrisée. Dès qu’une épidémie est notifiée, la machine se met en branle : prélèvements, analyses de laboratoire, déploiement de matériel, sensibilisation communautaire, traitement des cas et suivi des contacts.

Tout est orchestré avec rigueur et précision, dans un enchaînement où chaque minute compte. L’Organisation mondiale de la santé (OMS) salue cette proactivité qui place le Togo parmi les bons élèves du continent. Sa coordination multisectorielle et la transparence dans la gestion des données épidémiologiques sont citées en exemple dans plusieurs fora internationaux.

C’est donc toute une philosophie de santé publique qui se consolide, celle d’une disponibilité permanente dans un contexte mondial où les menaces sanitaires ne connaissent pas de frontières. Sur le terrain, l’engagement des acteurs de la santé est palpable.

Médecins, infirmiers, laborantins, agents communautaires et autorités locales travaillent main dans la main, dans un élan collectif où le mot d’ordre reste la rapidité. Car chaque jour gagné, c’est une vie sauvée, une épidémie évitée, un pays préservé.

Omar A.

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