
Les informations disponibles au ministère de l’économie et des finances indiquent que sur les sept (7) premiers mois de l’année, l’activité dans le secteur tertiaire est restée vigoureuse, avec un indice du chiffre d’affaires dans les services marchands qui est ressorti en moyenne à 137, contre 127 un an auparavant, soit une progression de 8%. En outre, le dynamisme observé dans l’activité commerciale est aussi maintenu, car l’indice du chiffre d’affaires dans le commerce a crû de 3% pour atteindre 110, au cours de la même période.
Une évolution positive est notée au niveau de l’assainissement du portefeuille de crédit des banques, avec un taux brut de dégradation qui est passé de 7,6% au 30 juin 2024 à 7% à fin juin 2025. « Je me réjouis particulièrement du repli des taux pratiqués aux micros et aux moyennes entreprises, qui ont enregistré des baisses respectives de 60 et 20 points de base, en glissement annuel.
Pour mémoire, ces taux s’établissent à 8,5% pour les micros entreprises et à 8,0% pour les entreprises de taille moyenne », a dit Essowè Barcola. La baisse du coût du crédit, avec un taux d’intérêt débiteur moyen ressorti à 7,5% est constatée au deuxième trimestre 2025, contre 8% à la même période de 2024.

Malgré les risques qui pèsent sur la conjoncture économique mondiale, l’économie nationale demeure résiliente grâce aux mesures de politiques économiques prises par le Gouvernement. Selon le Ministre de l’Économie et des Finances, Monsieur Essowè Georges Barcola, les indicateurs économiques sont encourageants : le taux de croissance économique est attendu autour de 6,3% en 2025 ; le secteur financier a maintenu son dynamisme, avec une progression de 22% du volume des nouvelles mises en place de crédit bancaires, la dette publique reste maîtrisée à 65% du Produit Intérieur Brut (PIB) à fin juin 2025, contre 69% du PIB à fin décembre 2024.
« La production industrielle s’inscrit dans une tendance haussière, avec un indice qui a augmenté de 8% à 89 sur la même période. Cette évolution encourageante de la conjoncture économique s’accompagne de la décélération du niveau général des prix et de la maîtrise du taux d’endettement public. En effet, le taux moyen d’inflation est ressorti à 1,2% à fin juin 2025, contre 3,2% un an plus tôt », a-t-il indiqué.
Sur le volet du financement de l’économie et la situation du secteur financier, quelques évolutions encourageantes à noter. Sur les six premiers mois de l’année 2025, le volume des nouvelles mises en place de crédit bancaires a progressé de 22% en un an pour s’établir à 543 milliards. Au niveau des institutions de microfinance, sur la même période, les nouveaux concours en faveur des agents économiques se sont élevés à 141 milliards, contre 142 milliards un an plus tôt.
L’amélioration de la qualité des produits et services à la clientèle ; la prise en charge diligente des réclamations des clients ; l’inversion de la dégradation continue des portefeuilles de crédit des institutions de microfinance demeurent des défis.

« S’agissant particulièrement des institutions de microfinance, j’invite les premiers responsables à prendre des mesures appropriées pour inverser la dégradation continue de leurs portefeuilles de crédit, afin d’assurer une solidité du secteur de la microfinance qui bénéficie surtout aux couches les plus vulnérables », conseille le ministre de l’économie et des finances.
La Rédaction (In LE MEDIUM n°673 du 07 au 13 Octobre 2025)
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