
Le Rapport 2024/2025 des Nations Unies sur l’indice de développement humain (IDH) est désormais disponible. Malgré les résultats records en matière de développement humain mondial, il est fait mention des disparités entre les nantis et les démunis, qui se creusent d’ailleurs. Le Togo, l’un des nombreux pays évalués, n’a de cesse montré une volonté manifeste de progresser dans ses efforts en faveurs du bien-être des populations. Chose bien révélée par le Rapport 2024/2025. Une progression ‘’remarquable’’ depuis 2010, selon le PNUD, qui repose sur trois indicateurs clés, notamment celui relatif au revenu, à la scolarisation et à l’espérance de vie. Intéressons-nous ici au secteur sanitaire togolais qui fait gagner des points au pays.
Le Togo vient de réaliser une vraie performance dans l’évaluation de l’Indice de développement humain (IDH) réalisée par les Nations Unies. Le pays passe de la catégorie des pays à « indice de développement humain faible » à la catégorie des pays à « indice de développement humain moyen ». Le Togo se positionne ainsi au second rang dans l’espace UEMOA, et au 4ème rang dans la CEDEAO, après, respectivement après la Côte d’Ivoire, et le trio Cap-Vert-Ghana-Côte d’Ivoire.

A en croire la Ministre -Secrétaire Générale de la Présidence du Conseil, Dr Sandra Ablamba Johnson, l’édition 2025 du rapport sur le développement humain a mis l’accent sur l’intelligence artificielle, un nouveau phénomène, tout en examinant de manière approfondie, les tensions croissantes entre les avancées technologiques rapides dans le domaine de l’intelligence artificielle et la stagnation relative des progrès en matière de développement humain.
Le rapport tire aussi la sonnette d’alarme sur les risques d’exclusion des jeunes, des personnes âgées, des femmes et des personnes handicapées, de l’utilisation et des bénéfices de l’intelligence artificielle, surtout dans les pays à indice de développement faible. « Il y a donc nécessité d’une régulation proactive pour éviter d’accentuer les inégalités en amplifiant les fractures sociales, géographiques et économiques », soutien l’officiel togolais.
Ainsi, le secteur sanitaire togolais a été un des trois piliers sur lesquels les autorités togolaises n’ont pas lésiné sur les moyens, notamment dans la mise en œuvre une Feuille de route gouvernementale 2020-2025, de sorte à faire du pays un hub numérique régional, axée sur l’inclusion des citoyens, la digitalisation des services publics et la modernisation de l’économie, comme le prévoit l’axe 3 de ladite Feuille de Route.
Mais il faut, pour ce faire, se baser sur des citoyens en bonne santé physique et mentale. Ce qui, du coup nous renvoie d’emblée à l’axe 1 de ladite Feuille de route, axée sur le renforcement de l’inclusion des citoyens, l’harmonie sociale et garantir la paix, avec pour ambitions, entre autres, offrir une identité et garantir la couverture santé et l’accès aux services de base à tous, une éducation accessible au plus grand nombre et en phase avec le marché du travail, et assurer la sécurité, la paix et la justice pour tous.

Sur le plan santé donc, le Togo écrit depuis plusieurs mois déjà une nouvelle page de son engagement social. Il s’agit bien du déploiement progressif et rapide de l’Assurance maladie universelle (AMU) sur l’ensemble du territoire national. Ceci marque une révolution significative dans l’accès aux soins de santé pour les populations. Un choix stratégique de l’exécutif togolais, avec comme chef d’orchestre, le Président du Conseil, Faure Essozimna Gnassingbé, qui met de nos jours au cœur de cette transformation visible, deux acteurs majeurs, sous l’égide de l’AMU : l’Institut national d’assurance maladie (Inam) et la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS). Ceux-ci offrent un filet de protection sociale qui change le quotidien de tout le monde.
Un maillage stratégique et un impact visible sur le terrain
Si l’Inam s’occupe des agents publics, des pensionnés civils et militaires, des personnes et ménages vulnérables, la CNSS gère les salariés régis par le Code du travail, les indépendants et les ministres des cultes…
L’AMU, lancé en janvier 2024, titillait les 2,4 millions de citoyens couverts, comprenant des actifs et des retraités. Pour l’année 2024, l’Inam compte quelque 26.025 nouveaux bénéficiaires, portant à 509.902 le total de personnes couvertes par l’Institut depuis sa création en 2011.
De son côté, CNSS a compté, courant les 12 mois de l’année 2024, près de 174.000 assurés, qui ont déjà effectué les mises à jour nécessaires pour obtenir leur carte AMU.
Ainsi, dans les hôpitaux publics comme dans les centres de santé périphériques, de plus en plus de patients se présentent avec leur carte d’assuré, confiants dans leur droit à des soins abordables. Et les témoignages sont légion : des mères qui peuvent accoucher dans des conditions décentes sans se soucier des frais, des enfants qui bénéficient de consultations régulières, des travailleurs qui reçoivent les traitements nécessaires pour rester productifs…

Puissant vecteur de justice sociale, l’AMU, au-delà de l’aspect sanitaire, a réussi à réduire les inégalités, renforcer la cohésion nationale et donner, à chaque citoyen, le sentiment d’appartenir à une société solidaire et juste. L’Amu se présente ainsi comme un des leviers les plus puissants qui réduisent la pauvreté et améliorent le capital humain. Ce que semble d’ailleurs amplifier ce présent Rapport des Nations Unies, et qui est à l’actif des plus hautes autorités du pays.
A côté de la mise en œuvre de programme novateur, des investissements massifs ont été fait par les autorités togolaises pour restructurer et rénover les infrastructures sanitaires, mais aussi acquérir du matériel sanitaire de sorte à rehausser le plateau technique. Ce qui a eu pour conséquence l’amélioration de la qualité des soins et un rehaussement de l’espérance de vie des populations.
A suivre…
JPB
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