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Le 18 septembre 2025 restera une tache indélébile dans la mémoire des Français. A l’appel des organisations syndicales, des manifestants étaient invités à contester les mesures budgétaires qualifiées de « brutales ». Face à eux, un déploiement impressionnant de blindés, les journalistes pris pour cible, des manifestants brutalisés, … Bref, un spectacle de force inquiétant pour un pays qui se veut défenseur des droits de l’homme.

Cette manifestation a révélé, une fois de plus, les paradoxes d’un Etat qui se réclame défenseur des libertés fondamentales. Malgré la promesse d’un droit assuré, ce sont des scènes de violence, d’intimidation et un déploiement policier massif qui ont marqué la journée.

Quelques images de la manifestation du 18 septembre en France

Des sources officielles indiquent qu’au moins 26 véhicules blindés, de type Centaure, ont été déployés dans plusieurs artère de la ville de Paris. Ces blindés, utilisés pour des opérations de grande ampleur, donnent un aperçu saisissant de la tournure prise par le maintien de l’ordre en France : non plus simplement contenir, mais intimider.

Aux côtés des Centaure, ce sont quelque 80.000 policiers et gendarmes qui sont mobilisés pour faire face à ce qui était, jusque-là, présenté comme de simples risques de débordements.

Bien évidemment, ce déploiement monstre interroge : pour quelles raisons ce renforcement si marqué ? Jusqu’où la peur de dérives justifie-t-elle une réponse d’Etat, qui semble elle-même violente ?

Manifestants et journalistes pris dans les eaux troubles de la répression

Des manifestants rapportent des scènes de brutalité policière. Coups de matraque, usage répété de gaz lacrymogène, arrestations musclées.

Des images et des témoignages montrent que certains manifestants, parfois pacifiques, ont été traités avec une force excessive et disproportionnée. Mais la dérive est encore plus grave quand elle touche ceux dont le rôle est pourtant essentiel dans une démocratie : les journalistes.

Plusieurs professionnels de la presse ont été agressés physiquement, parfois repoussés, matraqués ou empêchés de filmer ou de tenir leur rôle d’observateur neutre.

Ces atteintes ne sont pas anecdotiques. Elles constituent une remise en cause du droit à l’information, de la transparence, du contrôle citoyen sur l’usage de la force…

Le paradoxe de la morale internationale

La France, régulièrement citée comme exemple de démocratie, se pose en donneuse de leçons auprès de pays en Afrique, ou ailleurs, quant au respect des droits de l’homme, à la liberté de la presse, à la liberté de manifester. Pourtant, ces derniers jours montrent que ces principes sont fragiles, même dans les murs des palais de la République.

Comment continuer à condamner ailleurs ce que l’on tolère, voire organise chez soi ? Cette distance entre le discours officiel et la pratique réelle, jette un doute sur la sincérité de ces engagements internationaux.

Liberté en sursis

On est loin de la protestation pacifique dont la démocratie se targue d’assurer la protection. Là où il devrait y avoir confiance entre société civile, presse force de l’ordre, on observe un état de suspicion, de peur, voire d’hostilité.

Les journalistes ne sont plus seulement des témoins. Ils deviennent des cibles. Les manifestants, des ennemis potentiels. Un fait qui doit interpeller les pseudo activistes ‘’exilés’’, qui sont muets face à ces dérives, mais qui sont prompts à réagir quant il est question de vilipender les dirigeants de leur pays d’origine.

Le 18 septembre marque une nouvelle étape inquiétante dans le rapport entre l’Etat, la police, les manifestants et la presse en France. Un pays qui salue des droits, mais les bafoue, semble construire ses façades sur du sable. Il est temps d’y mettre fin, non pas par des mots, mais par des actes concrets.

Voici, dans le lien qui sui, une vidéo montrant des agents des forces de l’ordre violentant les journalistes et autres manifestants

https://twitter.com/i/status/1968744224276308140

M.C.

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