C’est parti pour 40 semaines d’activités pédagogiques entrecoupées de congés, et de détentes sur l’ensemble du territoire national togolais, à la conquête du de savoir, de l’avenir et de l’espérance pour notre Nation. Se basant sur les résultats encourageants de l’année scolaire écoulée, les plus hautes autorités du pays veulent garder la dynamique, mieux la renforcer, avec à la clé, un programme de protection de l’écolier. Outre le volet sanitaire pris en compte par le programme School AMU, les pouvoirs publics viennent d’innover avec un renforcement de la sécurité.

Trois millions d’adolescents et de jeunes ont repris le chemin des classes ce lundi 15 septembre. Plus qu’une simple formalité, cette rentrée scolaire est un nouveau départ, une promesse de savoir, d’avenir et d’espérance pour notre Nation.

 Cette période très sensible dans la vie des apprenants, est également une période porteuse de risques. Risque d’accidents sur nos routes, d’attroupements non maîtrisés aux abords des établissements, d’incivilités, de violences scolaires, de rackets, d’agressions et de dangers plus insidieux, notamment la consommation de drogues, les intrusions ou le cyberharcèlement, entre autres.

Face à ces menaces, l’État a le devoir de réagir, avec fermeté et anticipation. C’est dans cette optique, et sous les hautes instructions du Président du conseil de la République, Faure Essozimna Gnassingbé, le ministère de la Sécurité vient de lancer l’Opération « Rentrée scolaire sûre 2025 ».

Loin d’être un simple slogan, cette opération se veut un engagement clair, ferme et visible, qui garantisse :

👉 Que chaque élève soit protégé sur le chemin de l’école,

👉 Que chaque parent trouve la sérénité d’envoyer son enfant à l’école,

👉 Que chaque enseignant exerce sa mission dans un climat apaisé et sûr.

Pour ce faire, les Forces de défense et de sécurité sont mise à contribution. Présentes aux abords des établissements, sur nos routes, dans nos quartiers, et jusque dans l’espace numérique, ces FDS vont constituer un dispositif renforcé d’escorte, de patrouille et de surveillance. Ainsi, « chaque alerte sera prise au sérieux », et « chaque danger potentiel fera l’objet d’une réponse rapide et coordonnée », a indiqué le ministre de la Sécurité et de la protection civile, Col Calixxte B. Madjoulba.

Pour la fluidité et l’efficacité de l’opération, des numéros verts gratuits sont accessibles 24h/24 et 7j/7. Il s’agit des  numéros :

* 1014 pour la sécurité publique,

* 118 pour les sapeurs-pompiers,

* 170 pour la protection civile.

Selon le ministre en charge de la Sécurité, pour que cette opération soit un succès, l’engagement de chacun et de tous, s’avère indispensable.

Ainsi, alors que le gouverneurs, préfets et maires doivent mobiliser leurs territoires, il incombe aux enseignants de veiller et signaler toute situation irrégulière. Aux parents est dévolue le rôle d’accompagnant et de conseiller pour les apprenants. Les conducteurs et transporteurs sont appeler à redoubler de vigilance, alors que les médias sont invités à servir de relais pour une sensibilisation plus accrue. Quant aux élèves, eux-mêmes, ils devront apprendre à « être acteurs de leur propre sécurité ».

 Dans cette dynamique, quoi de mieux que d’appeler à « une union sacrée de toute la Nation autour de cette initiative » car, « protéger nos enfants, c’est protéger notre avenir. C’est faire de l’école non pas un lieu de crainte, mais un sanctuaire de savoir. »

Selon l’autorité, l’Opération « Rentrée scolaire sûre » ne sera pas ponctuelle. Elle sera reconduite chaque année, renforcée à chaque édition, et intégrée progressivement dans la stratégie nationale de sécurisation de notre pays.

Notons que cette opération n’est la première en soit. Elle s’ajoute aux réformes déjà en cours, notamment l’amélioration du maillage territorial avec des unités de sécurité dans chacune de nos communes, la professionnalisation et la montée en capacité de nos forces, la création d’unités spécialisées, et la conduite d’opérations spéciales pour assainir et sécuriser nos espaces publics.

Protéger un enfant et assurer une rentrée scolaire sûre, ne sont pas de simples faits. C’est construire une Nation forte, c’est investir dans la paix de demain.

JPB

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