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Dans le cadre de la commémoration de la date anniversaire de la convention sur l’interdiction des armes chimiques, le Togo a marqué l’évènement par la formation des opérateurs économiques, qui sont dans l’importation, la conservation et la commercialisation des produits chimiques.

Pour cette année, la tradition a été respectée. L’Organisation pour l’interdiction des armes chimiques (OIAC), en collaboration avec tous les 193 Etats parties à la Convention sur l’interdiction des armes chimiques (CIAC), a organisé, le 11 juillet dernier à Lomé, une formation au siège de l’Autorité Nationale pour l’Interdiction des armes Chimiques au Togo (ANIAC-Togo). La formation portait sur le renforcement des capacités opérationnelles et techniques de ces agents, en matière de gestion sûre et sécurisée des produits chimiques. Ladite formation a connu la présence du président de l’ANIAC-Togo, le Colonel Koffi Akpamoura.

La Convention sur l’interdiction des armes chimiques a été adoptée le 29 avril 1997, pour éradiquer les armes chimiques et empêcher leur réapparition. Cette convention vise à promouvoir l’utilisation des produits chimiques à des fins du développement socioéconomique et pour d’autres applications pacifiques de la chimie. La célébration de l’anniversaire de l’adoption de la CIAC a été instituée par l’OIAC, qui invite tous les Etats parties à retenir et à y dédier une date au plan national.

Placée sous le thème « Prévenir les risques et menaces chimiques pour un développement harmonieux du secteur industriel », l’édition 2025 de cette célébration offre une occasion pour la communauté internationale de commémorer la victoire contre l’utilisation des armes de destruction massive et de préserver la paix et la sécurité internationales.

Selon le président de l’ANIAC-Togo, cette session de formation des opérateurs économiques impliqués dans la gestion des produits chimiques, s’inscrit dans cette dynamique. Elle fait suite au constat selon lequel les produits chimiques présentent divers risques pour la santé humaine et l’environnement, notamment la pollution de l’eau, de l’air et des sols, ainsi que des impacts sur la biodiversité et les écosystèmes.

« Pour prévenir les risques et menaces chimiques, il est crucial de sécuriser, de supprimer ou substituer les produits dangereux, d’utiliser des équipements de protection collective et individuelle, et de mettre en place des mesures d’hygiène et des procédures d’urgence. Cela nécessite de la part des responsables des entreprises ou des installations de produits chimiques qu’une évaluation des risques soit faite, une formation des employés assurée et une exigence du respect des consignes de sécurité clairement définie », a souligné le Colonel Koffi Akpamoura.

Il faut rappeler que cette session de formation a permis d’informer les opérateurs économiques de l’existence de la CIAC et de leur présenter des exposés sur les risques chimiques en milieu industriel. Des séquences de vidéos sur les meilleures pratiques en matière de sûreté et de sécurité chimiques ont été projetées, des interactions entre participants et présentateurs ont permis de mieux cerner le contour de la chose et minimiser tous les risques liés aux produits chimiques.

Dodo ABALO (In LE MEDIUM n°662 du 22 au 28 Juillet 2025)

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