Les produits sanguins font l’objet de trafic illicite mais aussi de spéculation par certaines formations sanitaires et agents véreux. Ce constat, d’ailleurs dénoncé par voix de presse, ne laisse pas indifférent les autorités en charge du secteur de la santé.

Dans un communiqué en date du 15 octobre 2024, le ministre de la Santé et de l’hygiène publique, Prof Tchin Darré, ayant fait le constat que les produits sanguins « destinés à sauver des vies humaines, font l’objet d’un trafic illicite et de spéculation par certaines structures sanitaires et des agents véreux », a décidé de prendre des mesures drastiques contre le phénomène.

D’abord, Prof Tchin Darré fait noter que « la distribution des stocks de sang se fait par le Centre National de Transfusion Sanguine (Cnts), en direction des banques de sang des formations sanitaires qui à leur tour, procèdent à la distribution nominative aux malades hospitalisés dans ces formations sanitaires ».

Tout en rappelant que c’est pour éviter ces genres de comportements qu’un arrêt fixant les de la cession avait été pris depuis 2009, le ministre souligne, ensuite, que « des services techniques sont instruits » avec pour mission de « vérifier la mise en application effective des dispositions en vigueur en lien avec la distribution de ces produits sanguins ».

Prof Tchin Darré a, pour finir, mis en garde « toute formation sanitaire ou tout individu qui s’adonnerait à la vente illicite de sang ou encore à une quelconque spéculation en lien avec les produits sanguins ».

La Rédaction

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