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Ce dimanche 16 juin sera célébrée l’édition 2024 de la Journée internationale de l’enfant africain, autour du thème « L’éducation pour tous les enfants en Afrique : l’heure est venue ». En prélude à cette célébration, l’Unicef a, dans un communiqué rendu public hier jeudi 13 juin, encouragé les gouvernements à investir davantage pour assurer une éducation de qualité.

Dimanche 16 juin prochain, le monde va célébrer l’édition 2024 de la Journée internationale de l’enfant africain. En prélude à cette célébration, l’Unicef a publié de nouvelles analyses sur le financement de l’éducation qui pointent du doigt une insuffisance des financements en faveur de l’éducation, ceci malgré les efforts.

Selon l’Unicef, « en dépit des améliorations notées, la plupart des pays africains doivent accélérer les efforts pour atteindre leur engagement d’allouer au moins 15 à 20 % de leurs dépenses publiques à l’éducation, comme le recommande le cadre d’action pour les Objectifs de développement durable pour l’éducation (…)».

Tout en soulignant que « l’éducation est essentielle pour développer le capital humain nécessaire à la prospérité du continent », l’agence onusienne relève que son financement reste un « problème majeur » en Afrique, ce qui prive des millions d’enfants de l’acquisition des « compétences fondamentales nécessaires à leur prospérité future et à celle de leur pays ».

 « Malgré les progrès considérables réalisés par les gouvernements africains pour augmenter le taux de scolarisation dans le primaire et le premier cycle du secondaire au cours de la dernière décennie, les écoles sont sous-financées, les classes sont surchargées et les enseignants sont en nombre insuffisant – beaucoup d’entre eux n’ayant pas la formation et les compétences adéquates », note l’Unicef.

Pour ce qui est de l’apprentissage, les résultats sont en deçà des attentes également. En effet, « en Afrique, quatre enfants sur cinq âgés de 10 ans sont incapables de lire et de comprendre une histoire simple », ceci alors que l’Union africaine (Ua) a décrété l’année 2024 comme « Année de l’éducation ».

Alors que le besoin d’investissement ne fera ne cesse d’augmenter dans l’optique de répondre aux exigences d’une population en âge d’être scolarisée qui croît rapidement, l’énorme manque de financement est pointé du doigt comme une « catastrophique pour une génération d’étudiants et pour la croissance économique et la stabilité futures de la région ».

Notons qu’au Togo, le taux net de scolarisation dans l’enseignement primaire a atteint les 93.17%, avec une quasi-parité garçon-fille. Ainsi, entre 2020 et 2024, l’exécutif a augmenté de 52% le montant alloué à l’éducation primaire et secondaire. Une progression qui, sans nul doute, traduit l’engagement continu du Gouvernement à atteindre les Objectifs de Développement Durable (Odd) d’ici à 2030 dans le domaine de l’éducation.

JPB

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