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Ça semble être le remake des temps forts de la crise politique que le Togo traversé dans un passé récent. Profitant du débat qu’a soulevé la question de la révision constitutionnelle, d’ailleurs en cours, des partis politiques de l’opposition (Addi, Anc,Fdr, et le Psr) ont projeté lancer une série de manifestations pour marquer son refus catégorique à ce qu’ils appellent un « coup d’Etat constitutionnel ». Malheureusement, cette série de manifestations n’a pas été autorisée par le gouvernement. Ce que ne veut d’ailleurs pas entendre les organisateurs de ces manifestations publiques…

Par courrier en date du 05 avril 2024, les partis politiques Addi, Anc, Fdr et Psr, ont annoncé au ministre de l’Administration territoriale, de la décentralisation et du développement des territoires, leur intention d’organiser les 11, 12 et 13 avril 2024, une série de manifestations, ceci pour marquer leur désaccord vis-à-vis de la loi de révision constitutionnelle votée par l’Assemblée nationale togolaise le 25 mars dernier. Et comme il fallait s’y attendre, le gouvernement a répondu par une négative, relevant ainsi des « manquements aux dispositions des articles 9-2 et 11 alinéas 1et 2 de la loi n°2019-010 du 12 août 2019 modifiant la loi n°2011-010 du 16 mai 2011 fixant les conditions d’exercice de la liberté de réunions et de manifestations pacifiques publiques ».

Mais contre toute attente, les organisateurs de cette série de manifestations ont maintenu le cap, et vont même loin, selon certaines indiscrétions, pour « étendre la manifestation dans toute la ville en délogeant les élèves », et, chose curieuse, projetteraient même de « s’attaquer systématiquement aux domiciles de députés préalablement ciblés ».

Tout en réitérant que ces manifestations projetées ne pourront pas se tenir aux dates indiquées, le gouvernement note que cette attitude des organisateurs de ces manifestations est « susceptible de créer des graves troubles à l’ordre public et d’entrainer des atteintes inadmissibles aux personnes et aux biens ».

L’exécutif tient tout de même à « rassurer la population que toutes les dispositions idoines sont prises pour préserver la tranquillité et l’ordre publics, et permettre la continuité des activités partout sur le territoire national », et va plus loin en indiquant que « les éventuels contrevenants répondront de leurs actes conformément aux lois de notre pays ».

C’est dire clairement que le gouvernement n’entend pas céder face aux exigences de ce groupe de partis politiques au moment où les concitoyens ont le plus besoin de sérénité pour vaquer à leurs occupations om partir en campagne, dès ce samedi 13 avril, jour du début de la campagne électorale pour les élections couplées (législatives et régionales) du 29 avril prochain.

C’est donc du wait end see ! Car pour ce premier jour, rien n’a été signalé outre le rassemblement de certains militants de l’opposition devant le siège du parti Anc à Lomé.

La Rédaction

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