
Quelques fois, il suffit de prendre un peu de recule par rapport à certaines situations, pour parvenir à y voir plus clair. Découvrons l’histoire de Mike, un cadre de banque qui a fini par se faire un nouvel ami, juste parce qu’il a su maîtriser sa colère…
« Hier, j’ai, par inattention, coupé la route à un autre usager de la route, aussi en voiture. Une erreur totale. Ce dernier, pris de rage, a klaxonné, et fait un doigt d’honneur. Et comme le destin a voulu que nous finissions sur le même parking d’un magasin… il m’attendait.

Doigt d’honneur levé. Cris. Insultes. “APPRENDS À CONDUIRE !”, m’a-t-il lancé quand je me suis garé, à côté de sa voiture.
J’ai baissé la vitre. Je l’ai laissé vider sa colère. Puis j’ai dit calmement : « Tu as raison. Je t’ai coupé la route. Je suis désolé. C’était une erreur stupide — et je suis reconnaissant pour tes bons réflexes qui nous ont gardés en sécurité ».
Il est resté figé. Toujours en colère… mais déstabilisé.
Tout ce qu’il a pu murmurer fut : « Fais juste attention ».
Dans le magasin, j’ai senti une tape sur mon épaule. C’était lui — mais cette fois, calme. « Je te dois des excuses. J’ai passé une mauvaise matinée. Merci de m’avoir rappelé que tout le monde peut faire des erreurs. Je n’aurais pas dû réagir ainsi ».
Nous avons souri, nous nous sommes souhaités une bonne journée, et nous sommes repartis chacun de notre côté ».

Leçon apprise : la gentillesse désarme. Parfois trois mots — je suis désolé — peuvent transformer la colère en compréhension.
D’après une étude menée au département de psychologie de l’Université Simon Fraser (SFU) et à l’Université de Colombie Britannique (UBC), les actes de gentillesse décomplexent et facilitent les interactions sociales et aident les patients à réduire leurs appréhensions vis-à-vis d’autrui.
Manu B.
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