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Le président du Conseil, Faure Essozimna Gnassingbé a reçu, le dimanche 12 octobre dernier, en audience le représentant spécial du secrétaire général des Nations Unies pour l’Afrique de l’Ouest et le Sahel (UNOWAS), Leonardo Santos Simao. Cette rencontre, au-delà de sa dimension protocolaire, confirme une tendance de fond. Le Togo s’impose désormais comme un carrefour politique et diplomatique incontournable dans la sous-région.

Un espace de dialogue dans une région fracturée ?

Dans un contexte marqué par les recompositions institutionnelles, les transitions politiques et les défis sécuritaires multiples, le Togo se distingue par sa constance diplomatique. Le pays réussit avec une rare habilité à maintenir des canaux de dialogue ouverts entre des acteurs parfois opposés. Cette posture d’équilibre, patiemment construite a fait de Lomé un havre de concertation pour des organisations régionales, des Nations Unies et des délégations venues d’horizons divers.

La visite de M. Simao s’inscrit dans cette logique, comprendre, écouter et échanger avec un acteur dont la voix porte au-delà des frontières togolaises.  Le Togo ne dispose pas des attributs d’une puissance économique majeure, mais il s’affirme comme une puissance d’influence. En multipliant les initiatives d’apaisement et en accueillant des dialogues sensibles, Faure Gnassingbé s’érige en médiateur discret mais efficace.

Lomé est devenue, au fil des ans une plateforme de confiance, capable d’attirer aussi bien les partenaires onusiens que les représentants des Etats en transition ou des organisations régionales en quête de solutions concertées. Dans un environnement souvent marqué par la méfiance et les tensions, cette diplomatie de la mesure confère au Togo une légitime nouvelle.

Au-delà des contingences immédiates, la trajectoire du Togo traduit une ambition plus large, contribuer à repenser la gouvernance régionale et consolider les cadres de coopération africaine. Lomé ne veut pas être un simple théâtre d’évènements, mais un acteur structurant du dialogue ouest-africain. Les rencontres successives organisées dans la capitale togolaise participent à une stratégie d’influence assumée : celle d’un Etat qui, par la diplomatie, entend renforcer sa voix et celle de toute la région au sein des instances internationales.

La rencontre entre Faure Gnassingbé et Léonardo Santos Simao n’est pas un épisode isolé. Elle symbolise un moment charnière, où le Togo se confirme comme l’épicentre des grandes convergences sous-régionales. Dans une Afrique de l’Ouest en mutation où l’équilibre entre stabilité et souveraineté se redéfinit, Lomé trace sa voie : celle d’un médiateur crédible, d’un constructeur de ponts et d’un artisan de la paix durable.

La Rédaction

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