
Depuis 2007, l’initiative marocaine d’autonomie pour le Sahara est saluée par les dirigeants mondiaux comme la seule proposition « sérieuse, réaliste et crédible », indique l’avocate espagnole Maria de los Angeles Ramos Guillen.
« Cette initiative s’inscrit dans le cadre de la construction d’une société démocratique et moderne fondée sur l’État de droit et le respect des libertés individuelles et collectives, comme meilleur moyen de parvenir au développement économique et social, conformément au droit international », a-t-elle affirmé dans une tribune consacrée aux particularités de cette proposition et pour quelles raisons elle est plébiscitée par la communauté internationale.
L’avocate espagnole qui s’exprimait sur le média ibérique Atalayar, rappelle que 124 pays à travers le monde, dont 9 ont adhéré depuis l’année dernière, « soutiennent clairement et fermement le plan d’autonomie, reconnaissant ainsi la souveraineté du Maroc sur le Sahara ». Elle considère en outre que le statut d’autonomie constitue l’aboutissement du processus politique mené sous les auspices exclusifs du Conseil de sécurité de l’ONU.

Le Conseil de sécurité de l’ONU, ajoute Maria de los Angeles, a fait référence à cette proposition dans ses résolutions sur le Sahara marocain et, en 18 ans, elle est « la seule solution politique proposée au conflit dans la région ».
En effet, le Maroc qui a initialement inscrit la question du Sahara à l’agenda de l’ONU pour recouvrir légalement son territoire anciennement colonisé par l’Espagne, a fait face aux projets séparatistes de la milice du Polisario financée et soutenue par l’Algérie. Après plusieurs décennies d’impasse, la solution politique soumise par le Maroc dans un esprit de compromis, a été largement soutenue et apparait aujourd’hui comme la seule option réaliste et viable.
Le succès de cette proposition et l’idée de sa soumission devant l’ONU, « n’était ni une coïncidence ni un événement anodin », souligne l’avocate. Elle indique que l’initiative marocaine d’autonomie a été le fruit de vastes consultations menées par le Maroc, non seulement avec les pays voisins, mais aussi avec les membres du Conseil de sécurité de l’ONU.

« Au cours des deux dernières années, j’ai visité à plusieurs reprises la région du Sahara marocain, plus précisément la ville de Dakhla, où j’ai rencontré des femmes sahraouies qui sont des représentantes légitimes de la population des provinces du Sud et qui occupent des postes politiques à haute responsabilité », a déclaré l’avocate.
Elle a ajouté que concrètement la proposition d’autonomie représente un compromis qui permettra aux populations du Sahara marocain de gérer démocratiquement leurs propres affaires, soulignant que c’est déjà le cas actuellement, et cela « en leur fournissant les ressources financières nécessaires au développement socio-économique de la région ».
L’avocate ajoute par ailleurs qu’au cours de ses visites, elle a pu constater directement les projets structurants de la région, notamment le mégaprojet du Port Atlantique de Dakhla, « qui générera des retombées économiques et géostratégiques pour la région, ainsi que pour l’ensemble du continent africain ».
Ces projets bénéficieront directement au développement économique de la région de Dakhla, en créant des emplois, des commerces, et des projets connexes qui créeront de la richesse.

« J’ai pu constater le climat de paix et de sécurité qui règne dans la région, qui n’attend plus que l’approbation et la mise en œuvre du plan d’autonomie pour mettre fin à ce différend régional qui dure déjà depuis trop longtemps », a-t-elle conclu.
MRS
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