
La Russie s’est exprimée au sujet du dossier du Sahara en soutenant que la proposition d’autonomie peut fonctionner comme solution. Une déclaration forte de sens qui pourra faire évoluer positivement la dynamique internationale vers la paix et la fin dans le dossier qui marque son 50è anniversaire cette année.
Le chef de la diplomatie russe, Sergei Lavrov, a montré de l’ouverture dans la position de la Russie, lundi lors d’une rencontre avec des journalistes arabes à Moscou.
La Russie qui a précisé sa position, dans une déclaration officielle du chef de sa diplomatie, Sergei Lavrov, soutient de façon évidente la légalité internationale et montre qu’elle n’est pas en position antagoniste à celle du Maroc.

Moscou, qui assure actuellement la présidence du Conseil du sécurité, affirme suivre les résolutions du tour de table onusien et se montre ouverte à la proposition d’autonomie, tout en reconnaissant qu’il y a eu des changements depuis les conclusions de l’ancien envoyé personnel du SG de l’ONU, James Baker, en faisant référence au référendum qui était la première solution avancée.
Lavrov a indiqué que le plan marocain d’autonomie représente « l’une des formes de l’autodétermination reconnues par les Nations unies ».
Le politologue qui salue cette prise de position de Moscou, soutient que la Fédération de Russie « a donné de la valeur à la proposition d’autonomie », et soutient qu’elle est en conformité avec le droit international.
« Je pense qu’aujourd’hui, la Russie propose une lecture approfondie selon laquelle l’autodétermination ne signifie pas forcément les thèses dépassées. Les populations du Sahara marocain exercent leur droit à l’autodétermination à travers le développement et la démocratie, ce qui constitue une forme d’autodétermination », souligne l’expert.

Et d’ajouter que le concept d’autodétermination a évolué : « On parle désormais d’autodétermination interne par le développement et la démocratie ».
Bouden ajoute : « Quant à l’autodétermination fondée sur le séparatisme, la sécession ou un référendum, cela n’est pas une option réaliste, et les Nations unies en ont déjà témoigné ».
Avec cette déclaration de son chef de diplomatie, « la Russie s’est positionnée du bon côté du droit international, du bon côté de l’Histoire », estime le politologue, qui précise que ce faisant, « elle rejette les approches stériles, qui ne tiennent pas compte du soutien fort à l’État, ni de la nécessité d’assurer les droits, le développement et la paix dans la région. Cela vient ainsi renforcer encore davantage le soutien international à la proposition d’autonomie ».
La position de Moscou, qui intervient à un moment important, non seulement car il s’agit de mois consacré aux discussions du dossier devant le tour de table onusien, mais aussi de l’année marquant les 5 décennies de conflit régional, est considérée comme équilibrée et en accord avec la légalité internationale ainsi qu’avec la réalité politique.

En soutenant une solution réaliste et conforme aux dynamiques régionales, la Russie apporte une légitimité supplémentaire au plan d’autonomie marocain, déjà largement appuyé au sein du Conseil de sécurité. La Russie semble vouloir peser de manière constructive dans les échéances à venir. Si cette orientation se confirme, elle pourrait contribuer à faire émerger un consensus plus large autour de la solution d’autonomie marocaine.
MSN
E-mail : maciteinfo@gmail.com; bawela1@gmail.com
Pour vos annonces, (publi)reportages, etc., joignez-nous au (00228)91515309/79872224
www.macite.tg, L’information, la bonne !