Du 25 au 26 septembre dernier, une cinquantaine d’acteurs de médias était réunie en atelier à Kpalimé autour du thème : « Contribution des médias à la relance du coton au Togo ». Organisée par l’agence de communication ‘’Agri média’’, en collaboration avec l’association Journaliste Togolais pour l’Agriculture et le développement (JTAD) et Réseau des Journalistes pour la promotion des produits Agro-Sylvo-pastoraux et halieutiques en Afrique de l’Ouest et au Sahel (ReJPAH-AOS), avec l’appui de la Fédération Nationale des Groupements de Producteurs de Coton (FNGPC COOP CA), ce séminaire de deux jours, était une occasion de renforcer les capacités des professionnels des médias sur les notions et concepts liées à la filière cotonnière, dans l’optique d’un meilleur accompagnement des efforts de relance de la filière coton au Togo.

Le coton est un secteur en pleine relance au Togo. Après avoir enregistré des baisses de productions ces dernières années, les acteurs de la filière cotonnière, secteur clé de l’économie togolaise, veulent booster la production et encourager les cotonculteurs démotivés. Ainsi, pour cette nouvelle campagne 2025-2025, les cotonculteurs veulent croire à une relance du secteur. C’est dans ce sens que les professionnels des médias sont mis à contribution pour un meilleur accompagnement du secteur cotonnier.

Cet atelier de formation se veut de renforcer les capacités des acteurs des médias sur les notions de la filière cotonnière et sur le fonctionnement réel de cette filière, sans oublier d’élucider le rôle fondamental des producteurs de coton dans l’économie nationale, puisqu’il contribue entre 1 et 4,3 % au PIB.

Le secteur cotonnier togolais fait face à de nombreux défis et cet atelier des médias vient à point nommé « pour donner une réponse intelligente et courageuse à cette situation grâce à vous les professionnels des médias. Vous êtes la génération qui peuvent réconcilier l’homme avec la nature, le producteur à la culture du coton », a souligné à l’ouverture dudit atelier, le maire de la commune e Kloto3, Doh Komla Agbéko.

Le président du Conseil d’administration de la FNGPC, Kourouféi Koussouwè, a, dans son allocution, rappelé que la filière cotonnière, non seulement est une source de revenus pour des milliers de familles togolaises, elle est également une filière stratégique pour le développement des communautés et nationale tant elle contribue entre 1 et 4,3% au PIB. Cette filière qui connait de nos jours de nombreux défis, pour sa relance a besoin d’une attention particulière pour sa relance. Ainsi, pour lui, une collaboration tripartite devrait garantir la prospérité de la filière car, « à travers le travail des médias, nous pensons que l’État devrait écouter les cris des producteurs et les soutenir comme ce fut le cas dans les années précédentes », a-t-il soutenu.

« (…) Un accompagnement sérieux et efficace sur la filière cotonnière », conclura le président de de JTAD et du ReJPAH-AOS, Gilles Podjoley. Il a profité de l’occasion pour saluer les efforts de la FNGPC, s’inscrivant dans la dynamique de la politique de développement du Président du Conseil, Faure Essozimna Gnassingbé, qui accorde une importance capitale à l’agriculture togolaise.

Ainsi, deux jours durant, les participants à cette formation ont échangé sur plusieurs modules, à savoir : « La place du coton dans la croissance de l’économie nationale » ; « La production du coton au Togo : Contraintes, défis et perspectives » ; « Contribution des médias à la relance du coton au Togo » ; « Mieux comprendre les acteurs de la filière » …  Ces thématiques, il faut le souligner, ont été présentés par des spécialistes rompus à la tâche, notamment l’expert-agroéconomiste Gilles Akomagni, Dr Lanwi Paka Lakgnan, Directeur du soutien à la promotion, Directeur de l’Agronomie et de la durabilité (NSCT/OLAM), égalment Directeur d’AgroVision BE Sarl U.

La filière coton a connu des périodes glorieuses, comme l’a si bien souligné le Dr Lanwi. Les contraintes et défis techniques, humains, financiers et méthodologiques, qui ont contribué à son déclin, sont en passe d’être de vieux souvenir tant les acteurs du secteur ont à cœur de redonner à l’or blanc togolais ses lettres de noblesse, ceci avec la contribution des hommes de médias.

Une contribution qui va du relais de la bonne information, des productions médiatiques bien ficelées, la vulgarisation des modèles de réussites (success stories), des techniques adaptées à la culture cotonnière, … bref, un appui judicieux au secteur du coton qui devrait consacrer sa relance.

JPB

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