
La CPIA (Country Policy and Institutional Assessment), l’évaluation annuelle (une échelle de 1 à 6) par la Banque mondiale des politiques et institutions nationales des pays éligibles à l’aide de l’Association internationale de développement (IDA) vient d’être publié. Le rapport met en évidence les principales tendances et les meilleures pratiques afin de guider les décideurs politiques et les investisseurs internationaux sur l’évolution des politiques économiques dans les pays. Pour 2024, le rapport indique que les notes de dix pays ont augmenté. Il s’agit du Bénin, la Côte d’Ivoire, la République démocratique du Congo, l’Éthiopie, la Mauritanie, le Rwanda et le Togo.
Selon la Banque Mondiale, avec une note globale de la CPIA de 3,8 pour l’année 2024, le Togo se situe au-dessus de la moyenne en Afrique subsaharienne (3,1). Cette performance est due aux performances économiques qui se sont améliorées grâce à des réformes structurelles judicieuses, à la stabilité macroéconomique et à des investissements dans les infrastructures publiques.
Aussi, le pays a considérablement amélioré ses efforts de mobilisation des ressources nationales ; le gouvernement a élaboré et publié un plan de mobilisation des recettes pour mobiliser des ressources supplémentaires équivalant à 0,5% du produit intérieur brut par an.

Le Togo a lancé aussi le Programme cadre de partenariat privilégié afin de simplifier le dédouanement pour des opérateurs fiables et certifiés et pour améliorer l’efficacité du commerce ; les efforts visant à renforcer la redevabilité et les performances des entreprises publiques se sont poursuivis parallèlement aux réformes des marchés publics ; le secteur bancaire est resté solide, avec une croissance significative des services financiers et des efforts de collecte de données pour suivre le bien-être des ménages.
Autre point fort relevé, c’est la mise en place par le Togo d’un cadre juridique imposant la production d’un rapport annuel sur les risques associés aux entreprises publiques, y compris des états récapitulatifs de la dette et des résultats financiers ; que le Togo a récemment adopté des réformes qui criminalisent la violence basée sur le genre (VBG) dans les écoles et établissent des mécanismes de prise en charge des victimes, ce qui illustre la façon dont des cadres juridiques inclusifs peuvent sauvegarder les droits des filles et favoriser leur parcours éducatif, contribuant ainsi à leur autonomisation et à leurs perspectives d’avenir.
Les notes octroyées au Togo reflètent donc la justesse de ces réformes amorcées par les autorités :
– 3,8 pour l’indicateur Gestion économique, qui inclut la politique monétaire et de change, la politique budgétaire, la gestion de la dette ;
– 3,8 pour Politiques structurelles (commerce, secteur financier et cadre réglementaire des entreprises) ;
– 4,0 pour Politiques en faveur de l’inclusion sociale et de l’équité (égalité des sexes, équité dans l’utilisation des ressources publiques, valorisation des ressources humaines, protection sociale et main-d’œuvre, politiques et institutions axées sur la durabilité écologique) ;

– et 3,4 pour Gestion et institutions du secteur public, qui embrasse les sous-indicateurs Droits de propriété et gouvernance fondée sur les règles, Qualité de la gestion budgétaire et financière, Efficience de la mobilisation des recettes, Qualité de l’administration publique, Transparence, redevabilité et corruption dans le secteur public, toutes notes au-delà de la moyenne.
(In LE MEDIUM n°663 du 29 juillet au 04 Août 2025)
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