Lors des trois jours de manifestation non autorisée, les forces de l’ordre et de défense ont opérés plusieurs arrestations. Après enquêtes et vérifications des faits qui sont reprochés aux individus en détention, certains sont libérés, parfois sur le champ.

C’est le cas du sieur Eboahun Kokou Raphaël, arrêté le 26 juin dernier devant l’hôpital de Bè, à Lomé. Il est fait un Auxiliaire en pharmacie, surveillant de la Pharmacie et porte-parole du Collège des délégués du personnel dudit hôpital.

Selon le Collectif, Eboahun Kokou Raphaël a été « appréhendé, étant en service à l’hôpital pour, semble-t-il, avoir pris des vues des forces de sécurité ».

Conduit à la Brigade de recherche et d’investigation de la DGDPN (Sûreté nationale), il sera libéré après les tractations menées par les syndicats et le personnel de l’hôpital de Bè. Le dossier suit son cours, indique le collectif des syndicats de la santé et organisations corporatistes de la santé du Togo qui soulignent avoir commis un collège d’avocats.

Mais pour l’heure, le compatriote à recouvrer sa liberté. « Le Collectif des syndicats et les organisations corporatistes de la santé, vous annoncent la libération du camarade EBOAHUN KOKOU RAPHAËL.  Il est rentré chez lui et est avec sa famille. », a confié Dr Gilbert Tsolenyanu, porte-parole Collectifs des syndicats. Le porte-parole ajoute : « Nous remercions les autorités pour l’aboutissement des négociations et l’issue favorable », avant d’annoncer qu’un « communiqué du collectif et des organisations corporatistes de la santé est en préparation pour d’amples précisions et informations ».

Voici ledit communiqué :

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