
Alors que la tension était palpable à la veille de l’appel à manifestation de trois jours (du 26 au 28 juin 2025) lancé sur les réseaux sociaux, l’on s’interrogeait, à raison, sur l’issue de ce bras de fer qui tentait de s’installer entre le pouvoir de Lomé et une frange fragile de la population. Au premier jour de ces manifestations non autorisées et tant redoutée par l’opinion nationale et internationale, l’on peut dire que le pire a été évité de justesse.
A l’heure du bilan de ce premier jour de cette manifestation non autorisée, alors que les Loméens ont, globalement, vaquer librement à leurs occupations, l’on note, par endroit, des échauffourées organisés et entretenus par des jeunes manifestement surexcités contre des passant et même des éléments des fores de l’ordre. Des quartiers comme Adigogomé, Adakpamé, Bè-Kpota, etc. ont été les plus en vu, avec des images et vidéos de jeunes inciviques qui ont barricadé les voies publiques en prenant soins d’y mettre des pneus en feux.

Comble de l’incivisme et fasse à ce mouvement qui n’a vraiment pas été suivi, des individus mal intentionnés se sont fait remarqués en publiant, sur les réseaux sociaux, des images et vidéos récoltées ça et là dans d’autres pays, et attribuées lâchement à notre cher pays.
L’image la plus poignantes est celle de cette dame qui a le dos ensanglanté, couvert de blessures faites à l’arme blanche.
En réalité, selon les recoupements, cette image est le résultat d’un incident inquiétant qui a été signalé à Cross River, au Nigeria, où une femme, profitant du voyage de son mari, aurait agressé sa belle-mère après lui avoir demandé de quitter la maison. Cette jeune dame accusait sa belle-mère d’avoir trop séjourné dans son foyer conjugal de son cher fils, malheureusement en voyage d’affaires à Lagos.

D’autres images et vidéos des manifestations au Kenya en 2023, sont allègrement attribuées aujourd’hui à certaines zones de la capitale, Lomé, avec des montages sonores en local Ewé. Mais pour nuire à qui ? Juste pour salir notre pays, dont la jeune démocratie est encore fragilisée par de grotesques montages du genre.
Comme là si bien reconnu le Président du Conseil, « la liberté de manifestation est un droit reconnu par la constitution togolaise. Mais pour manifester dans les rues, il faut respecter des règles du jeu démocratique ».
Point n’est besoin de rappeler ici que manifester ne veut nullement dire s’attaquer à des biens publics et privés. Il ne faut surtout pas réveiller les vieux démons, qui continuent par hanter certains Togolais.

On se rappelle il y a quelques jours, le ministre Gilbert Bawara était monté au créneau pour dénoncer une campagne de désinformation amplifiée par les réseaux sociaux. L’officiel avait qualifié « de mains noires » tapies dans l’ombre, les organisateurs de ces « manifestations irrégulières et non autorisées », qui tirait les ficelles de cette désescalade programmée. La »guerre sur les réseaux sociaux » n’aura pas d’effet… Vigilance, vigilance!!!
Samir B.
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