
Ancienne colonie espagnole annexée par le Royaume du Maroc en 1975, le Sahara est au centre d’un conflit opposant Rabat au Front Polisario, un mouvement séparatiste soutenu par l’Algérie et l’Iran. Même si de plus en plus de pays, tels que les États-Unis, la France, le Royaume-Uni, l’Israël, … reconnaissent désormais la souveraineté du Maroc sur ce territoire stratégique situé sur la côte Ouest de l’Afrique du Nord et peuplé de quelque 600.000 habitants, les forces antagonistes tentent vaille que vaille de faire croire le contraire.
Le Polisario est-il en passe de devenir une menace sous régionale ? L’on ne pourra y répondre que par une affirmative ! Autrefois colonie espagnole d’ailleurs abandonné à son triste sort, le Sahara a été annexé en 1975 ouvrant une nouvelle ère, car les multiples projets référendums sur l’autodétermination n’avaient jamais abouti.
Le Front Polisario, récemment expulsé de la Syrie, s’est rapproché de groupes extrémistes islamistes, notamment le Hezbollah et l’Iran, au point d’établir le nid d’un gouvernement djihadiste. Il faut souligner que le nouveau gouvernement syrien a exprimé son soutien à la revendication du Maroc sur son Sahara.

Malgré une nouvelle dynamique internationale menée par le Royaume du Maroc, sous les Hautes Instructions Royales, le Polisario, aidé ses alliés algériens et iraniens, continue d’étendre ses tentacules d’insécurité. Les camps de réfugiés de Tindouf, contrôlés par le Polisario, sont devenus un terrain de recrutement pour les djihadistes opérant dans le Sahel.
Aussi des preuves d’interceptions téléphoniques montrent-elles des responsables du Polisario exprimant leur soutien à des attaques terroristes et sollicitant l’aide de l’Iran pour s’attaquer à des cibles au Maroc.
Des liens du groupe avec l’extrémisme bien documentés
Adnan Abu al-Walid al-Sahrawi, ancien combattant du Polisario, a ensuite dirigé l’État islamique au Grand Sahel (EIGS). Il a fini par être tué, en 2021, par les forces françaises au Mali. En 2008, la cellule terroriste Fath al-Andalus a émergé des camps de Tindouf, suivie en 2009 par le groupe « Khilafah », qui a prêté allégeance à Daech.
Un rapport des services de renseignement allemands a noté que « Daech et Al-Qaïda opèrent librement dans les camps de Tindouf et dans la région sahélo-saharienne au sens large ».
En 2020, le Polisario a été accusé de violations des droits humains, notamment le recrutement d’enfants soldats, par les institutions de droit de l’homme, notamment une ONG basée à Genève.

Le Chef de la diplomatie marocaine, Nasser Bourita, est même monté au créneau pour accuser l’Iran d’«armer des groupes extrémistes et des entités séparatistes dans la région arabe, y compris le Front Polisario, en leur fournissant des drones dans le but de « saper la sécurité et la stabilité dans la région ». Cette accusation a été confirmée en 2022 un responsable du Polisario qui avait déclaré que « l’Iran leur fournirait également des drones kamikazes ».
Loin de s’arrêter là, un journal allemand, Die Welt, a révélé, dans un rapport, des liens directs entre le Polisario et le Hezbollah soutenu par l’Iran. Ainsi, des appels ont été interceptés entre Mustafa Muhammad Lemine Al-Kitab, agent de liaison du Polisario en Syrie, et un agent du Hezbollah.
Selon ces conversations, Al-Kitab exprimait sa solidarité idéologique avec l’axe de résistance iranien, saluant l’attaque du Hamas contre Israël en date du 7 octobre, et envisageant un front uni incluant Gaza, le plateau du Golan, le sud du Liban et même le Sahara occidental.
Tout en soutenant clairement l’idée d’attaques coordonnées contre Israël impliquant le Hamas, le Hezbollah, l’Algérie et l’Iran, Al-Kitab, reconnaissant les capacités limitées du Polisario, a sollicité une aide supplémentaire du Hezbollah et de l’Iran pour attaquer l’ambassade d’Israël au Maroc.
On pourrait multiplier des exemples accablant le Polisario et ses alliés dans leurs plans de déstabilisation de la région.

Le Front Polisario, autrefois un mouvement séparatiste, grâce à ses réseaux islamistes radicaux, s’est mis à dos plusieurs adversaires, notamment les Etats-Unis, qui ont récemment exprimé leur reconnaissance à la souveraineté marocaine du l’ensemble de ses territoires y compris le Sahara. Et dire que les Etats-Unis, soutenue par la communauté internationale dans son ensemble, ont fait du Royaume du Maroc, un allié régional stratégique dans la lutte contre le terrorisme et l’instabilité régionale. Ainsi, s’attaquer aux intérêts marocains, reviendraient à déclencher une guerre contre les Etats-Unis.
MC
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