Le dimanche 1^er juin dernier, le Togo a commémoré la Journée nationale de l’arbre. Ce rituel devenu un engagement citoyen, un acte de foie en la vie, est la matérialisation de la matérialisation de la promesse à nous faite à la Terre et à notre Nation.

Les plus hautes autorités ont fixé l’objectif d’un milliard de plants à mettre en terre d’ici 2023. Ainsi, chaque 1^er juin, plusieurs dizaines de milliers de plants découvre un nouvel environnement, grâce à l’action commune, celle du rituel du 1^er juin. Ceci pour améliorer le couvert végétal du pays, bref avoir un Togo vert.

Initié depuis 1977 par le Général Eyadéma, ce rituel se perpétue chaque 1^er juin, dans l’optique de tisser une couverture végétale sur l’ensemble du territoire national. Cet exercice est devenu un rituel devenu, au fil des ans, un engagement citoyen, un acte de foi en la vie.

Comprendre ce rituel…

Aujourd’hui plus que jamais, l’humanité fait face aux défis multiples, interdépendants et souvent mondiaux. Selon les experts, une simple réaction ne suffirait plus à sauver le monde. Il faut une action collective et réfléchie, fondée sur la conscience, la solidarité et une profonde transformation des modes de vies. Cela nous oblige à adopter une nouvelle attitude face aux nombreux défis actuels, tels que les changements climatiques, au renforcer la biodiversité et l’âme verte, comme l’a si bien compris les autorités togolaises.

Dans cette dynamique, il nous faut, dans un premier temps, une prise de conscience, pour une action plus impactante de notre cadre de vie. Tant les changements climatiques sont à l’origine de plusieurs catastrophes naturelles, de nature à paralyser le monde. La vie devient ainsi de plus en plus difficile.

C’est dire que nous ne pouvons plus ignorer les conséquences de nos actes, quoi que infimes. Chacun doit de nous devrions comprendre l’importance de protéger l’environnement, et agir de manière responsable.

Une fois ce cap atteint, il convient alors de faire appel à l’action groupée, collective pour plus d’impact. La solidarité ! C’est dire qu’aucun pays ne peut agir seul face à ces crises multiformes. L’on fait alors référence à la coopération inter-Etats, s’appuyant sur des actions individuelles, qui sont indispensables.

Dans la foulée, il faut aussi instaurer plus de justice sociale, aider les plus pauvres à faire face à la vie chère ou à des conditions de vie dégradées est une priorité.

L’autre chose importante est de changer de modèle de développement. Consommer sans limites n’est plus la solution mais faut chercher un équilibre entre le progrès économique, respecter l’environnement et le bien-être humain. Cela qui implique ainsi de consommer moins, mieux, et de favoriser les énergies propres, l’agriculture locale, et des modes de vie durables.

Face aux défis actuels, l’on se doit adopter une attitude responsable et solidaire. C’est en changeant nos habitudes et en œuvrant ensemble que nous pourrons construire un avenir plus juste et vivable pour tous. Mieux encore, pour des villes vertes, pour des campagnes florissantes, pour un environnement sain, plantons un arbre…

JPB

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