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Depuis plusieurs années, le Togo connaît une augmentation rapide de la demande en électricité. A l’origine, une croissance rapide des zones urbaines sans oublier le développement de l’économie et l’électrification progressive des milieux ruraux. Cependant, l’évolution de la demande en électricité se heurte à un défi structurel majeur.

L’électricité distribuée aux ménages a deux origines. Une partie provient des importations auprès de pays voisins, tels que le Ghana ou le Nigeria. L’autre partie de l’énergie est produite localement à partir du gaz ou du combustible liquide.

Face à la demande sans cesse croissante et à la quasi-dépendance, l’Etat togolais a réagi en déployant une politique volontariste visant la souveraineté énergétique et l’accès universel à l’électricité, ceci à l’horizon 2030.

C’est bien dans cet élan que plusieurs projets d’infrastructures de production ont été initiés et accélérés, avec en ligne de mire opérer une transition énergétique. Au rang de ces projets, on peut citer quelques réalisations, notamment :

– la centrale en turbine à gaz de Kékéli,

– les centrales solaires de Blitta, de Dapaong et de Sokodé,

– l’extension du réseau électrique de transport et de distribution dans les centres urbains,

– l’électrification rurale,

– la modernisation des équipements, etc.

𝐃𝐞́𝐬𝐞́𝐪𝐮𝐢𝐥𝐢𝐛𝐫𝐞 𝐞𝐧𝐭𝐫𝐞 𝐜𝐨𝐮̂𝐭 𝐝’𝐚𝐩𝐩𝐫𝐨𝐯𝐢𝐬𝐢𝐨𝐧𝐧𝐞𝐦𝐞𝐧𝐭 𝐞𝐭 𝐩𝐫𝐢𝐱 𝐝𝐞 𝐫𝐞𝐯𝐞𝐧𝐭𝐞

Parallèlement aux multiples investissements consentis, l’État s’est toujours préoccupé de maintenir le tarif de l’électricité inchangé depuis plus de 15 ans (2010 – 2011).

C’est ainsi que le coût moyen du kilowattheure vendu a été maintenu à 102 FCFA, tandis que les coûts de production et d’importation n’ont cessé d’augmenter en raison de la flambée des prix des combustibles, des inflations, etc.

La situation s’est aggravée récemment avec la crise énergétique sous régionale due à la pénurie du gaz.

Le soutien de l’exécutif…

Lors de la récente crise énergétique, quelque 𝟑𝟏 𝐦𝐢𝐥𝐥𝐢𝐚𝐫𝐝𝐬 𝐝𝐞 𝐅𝐂𝐅𝐀 ont été mobilisés par l’Etat pour soutenir le secteur, dans l’optique de préserver la continuité du service, mais aussi réduire le déficit énergétique préjudiciable à la vie économique et sociale du pays.

Malgré l’engagement des plus hautes autorités du pays à atteindre 100 % d’accès à l’électricité d’ici 2030, les défis restent énormes. Ce qui implique des choix responsables et une mobilisation continue.

Le chemin est difficile, mais les bases d’un système plus fiable, plus équitable et plus durable sont en construction.

Samir

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