0 15 minutes 7 mois

Le 27 mars 2020-27 mars 2025 : Cinq ans, jours pour jour, que Aliziou Essodina Koffi Dominique, journaliste, promoteur et Directeur de la publication du journal Chronique de la Semaine, a rejoint l’autre bord.  Malgré le temp, l’illustre disparu demeure toujours dans les mémoires collectives, ceci à travers son humanisme, sa générosité envers ses semblables.  Des témoignages émouvants sur la vie de l’homme, sont légion…

Connu pour sa verve plaisamment colorée

« Il y a 5 ans, le confrère Dominique Aliziou, fondateur et directeur de la publication de l’hebdomadaire CHRONIQUE DE LA SEMAINE, s’endormait du sommeil de la tombe, dans un contexte péniblement éprouvant, au retour d’une mission en Bruxelles, laissant sa famille biologique, sa rédaction, toute la presse togolaise, ses détracteurs irréductibles et ses admirateurs inconditionnels (aujourd’hui inconsolables) dans une douleur indescriptible.

En franchissant le noir passage, le confrère, connu pour sa verve assez plaisamment colorée sur les antennes radio et plateaux de télévision, a laissé le souvenir d’un homme de média solidement attaché à sa ligne éditoriale, ses convictions qui n’ont jamais varié et surtout au travail bien fait.

Jusqu’à son dernier souffle, il était scotché à la rédaction de son journal. Le mercredi qui a précédé son décès survenu le vendredi, il a créé la surprise en se connectant au journal qui était sous presse. En effet, depuis le CHR Lomé-commune où il était interné et malgré le mal de mort contre lequel, terriblement il se débattait, Dominique avait trouvé la force et la faculté de diriger, minute par minute, le bouclage qui s’était déroulé sans heurts. En dehors de sa voix qui portait faiblement, rien dans ses interventions ne laissaient croire à une fin si brusque.

De cette nuit-là, on se rappelle encore comme si c’était hier. En lieu et place de Dominique qui en personne gérait les problèmes liés au bouclage, c’était plutôt madame sa femme, qui se trouve aujourd’hui, à la tête de l’organe, qui avait débarqué à la rédaction pour s’acquitter de cette tâche. Pour des raisons particulières et éventuelles ou de commodité, cette dernière, l’air triste et terriblement préoccupé, avait rassuré l’équipe que l’état du directeur allait mieux. Le vendredi, l’annonce du décès du confrère a fait l’effet d’un tremblement de terre au sein de la corporation. Et pour cause.

L’illustre disparu avait ceci de particulier de ne jamais lésiner sur les moyens lorsqu’il s’agissait de voler au secours d’un confrère ou d’un tiers en situation difficile. Que ce soit, sur le plan financier moral ou autre, Dominique Aliziou, faisait sa part et de manière remarquable. L’un de ses loisirs favoris était de réunir, à ses frais, des confrères et des amis autour d’un pot où coulaient à satiété, la mousseuse et son éternelle GUINESS accompagnées de ‘’Tsitsinga’’, pour deviser de leurs affaires, de l’actualité politique, voire des grands enjeux du millénaire et autres. Parfois les échanges qui se faisaient houleux finissaient par se noyer dans les verres. Dominique Aliziou était d’une générosité débordante et d’une combattivité farouche pour la cause qu’il défendait. Il avait de l’aversion pour le mensonge, la malhonnêteté et la roublardise.

En ce jour anniversaire de sa mort, toutes nos pensées vont vers ce papa et confrère que 5 années de silence n’ont pas effacé de nos mémoires. Que la terre lui soit légère ! », Samuel K. Assanh, Collaborateur.

Sa gentillesse, c’est du jamais vu

«Eh! Dominique, Dominique est mort, moi aussi je vais mourir. Comment je vais faire pour supporter  mes enfants. C’est lui qui m’aidait à résoudre leur besoins de la scolarisation. On peut tout reprocher à ce monsieur, mais sa générosité, sa gentillesse, c’est du jamais vu, Agent de sécurité du siège du journal

Un homme sociable

« Vraiment je le dis sincèrement du fond du coeur, Dominique est un homme sociable que je n’ai jamais rencontré nul part dans ma vie jusqu’à ce jour. Lorsqu’on  le voit débattre avec véhémence sur les médias sur les sujets politiques, on peut lui attribuer tous les mauvais noms de ce monde. Mais ce monsieur, j’ai appris beaucoup de lui surtout en ce qui concerne la vie sociale. Vous  pouvez imaginer qu’à chaque fois que je suis invité en tant que président d’un parti politique de l’opposition à un débat avec Dominique sur la chaîne New Word TV, il  me demande toujours de laisser ma voiture pour aller avec lui, parce que  nous habitons dans la même zone.  Nonobstant, au cours des débats  Dominique reste intransigeant sur ses positions axées sur le soutien sans faille au pouvoir que nous combattons. Et dès la fin de l’émission, il est le premier à introduire une blague qui va finir autour d’un pot dans un coin. C’est  un homme hors pair, il sait se faire plaisir et donner la joie autour de lui. Ses positions politiques peuvent être mal vues, mais au nom de la démocratie on doit aussi respecter ses idées».

Un leader de l’opposition togolaise ayant requis l’anonymat

Un journaliste fidèle à ses convictions

«Dominique Aliziou fut un journaliste qui aima son métier. En dehors de ses positions sur les sujets sociopolitiques et ses critiques parfois outrancières envers l’opposition, il faut dire qu’il a été un confrère plaçant l’humain au centre de tout.

Bien que nous n’ayons pas eu une relation particulière avec lui, nous gardons de lui l’image d’un journaliste fidèle à ses convictions. Beaucoup qui l’ont côtoyé de plus près parlent d’un homme simple, cordiale, affable. Malheureusement il est parti trop tôt. Que la terre lui soit légère », Fabrice Amétowo-Gblona, journaliste du site icilome.

Le monsieur est clair

« Hum, la mort de Dominique ma fait très mal. Moi je l’appelais le papa de mon petit garçon, parce que à chaque fois presque chaque semaine qu’il venais payer l’eau minérale, les fruits et autres articles ici, il s’arrangeait toujours pour donner une somme avec un surplus d’au moins deux mille francs pour le petit.

C’est un homme qui aime faire la pagaille et surtout qui aime partager. C’est vrai que certains le critiquent pour ses propos dans les débats, mais moi je trouve que le monsieur est clair, sincère, il ne trompe pas. La bible dit que notre oui soit oui et notre non soit non. Il est mieux que ceux qui viennent sur les radios insulter proprement le gouvernement pour attirer la sympathie de la population et après passent derrière les rideaux pour faire le contraire sur le dos de leurs fans », une revendeuse située en face du siège du journal

La célébration de le cinquième anniversaire de Dominique est aussi un moment propice pour la Rédactrice en chef du journal Chronique de la Semaine, Carole Ampiaba Aguey-Lawson de témoigner de la sympathie et de l’humanisme de celui qu’elle côtoyait depuis 2008.

Une joie de vivre contagieuse

« C’est avec une profonde émotion que je rends hommage à mon ancien directeur- fondateur du journal Chronique de la Semaine, feu Dominique Aliziou, disparu en pleine période de la pandémie de COVID-19.

J’ai eu le privilège de commencer à travailler avec lui en 2008, et dès le premier jour, j’ai découvert un homme d’une immense gentillesse et d’une générosité sans limite.

Dominique ne faisait aucune différence entre lui et ses collaborateurs. Il nous considérait comme une famille, avec bienveillance et respect. Dans les moments les plus difficiles de ma vie, il a su me tendre la main, croire en moi et me maintenir au sein de son équipe jusqu’à son dernier souffle. Son soutien a été inestimable.

Professionnel dévoué, il faisait preuve d’une confiance absolue envers ceux qui l’entouraient. Lorsqu’il envoyait quelqu’un en reportage ou en mission, il ne discutait jamais des perdiems perçus. Il suffisait de lui en indiquer le montant, il te laisse tout quel que soit le montant. Cette générosité illimitée était le reflet de son grand cœur.

Mais au-delà du professionnel, Dominique était un homme d’une joie de vivre contagieuse. Taquin, blagueur, un brin pagailleur, il savait toujours détendre l’atmosphère et provoquer des éclats de rire autour de lui. Son humour et sa bonne humeur étaient sa marque de fabrique.

Avec le temps, il était devenu bien plus qu’un directeur pour moi. Il était un grand frère, un confident, un repère. Son départ a laissé un vide immense, une absence douloureuse que rien ne pourra combler.

Repose en paix, cher grand frère. Ton souvenir restera à jamais gravé dans nos cœurs.».

Un être cher jamais compensable

«Je remercie d’abord le Seigneur de m’avoir permis non seulement de connaître feu Dominique ALIZOU mais aussi de se familiariser à lui.  Il était plus que mon ami, un frère et un confident. C’est un homme simple, serviable et très compréhensible. J’ai perdu un être très cher, jamais comparable. Que son âme repose en paix !, Roger Soudoukou dit B. TALOM, Administrateur Culturel et Conseiller en communication à la retraite.

Sacré Aliziou !

« Je me rappelle, il y a plusieurs années. Ma très vieille Nissan Primeira était tombée en panne, après une émission où Eric Gato nous a reçus, Dominique et moi, sur Radio Fréquence 1. Malgré qu’on se fût ce jour-là proprement mangé le nez au cours du débat, je revois Dominique en train de pousser ma bagnole et essayer de m’aider à la réparer, à plus de 30 degrés sous le soleil. Sacré Aliziou !», a écrit Gérard Weissan du journal SIKA’A, dans sa lettre ouverte à ses semblables journalistes Togolais le 6 avril 2020.

Que ton âme repose en paix !!!

Les trois enfants du feu journaliste, ont également salué la mémoire de leur cher papa qu’ils prenaient pour modèle.

« En ce jours mémorable où il y a exactement 5 ans on nous a annoncé que la personne qui nous inspirait beaucoup à avancer dans la vie, oui toi papa, tu es décédé !  Un coup très dur aussi bien pour nous la famille que pour la plupart qui te connaissait.

Nous nous souvenons encore des pleurs de mamans dans la chambre se demandant pourquoi tu nous a quittés si tôt. Ça nous a pris beaucoup de temps pour nous s’en remettre et accepter la triste réalité.

Cependant, une chose qui nous redonne le courage tous les jours, est ce passage de Jean 6 verset 39 à 40 qui dit ‘‘39 Or, la volonté de celui qui m’a envoyé, c’est que je ne perde aucun de tous ceux qu’il m’a donnés, mais que je les ressuscite au dernier jour. 40 La volonté de mon Père, c’est que quiconque voit le Fils et croit en lui ait la vie éternelle ; et je le ressusciterai au dernier jour ».

C’est un passage très significatif pour nous qui avons placé notre foi en Dieu à travers Jésus Christ et qui croyons fermement que nos morts en Christ se reposent auprès de Dieu actuellement et que le jour viendra où Jésus christ les ressuscitera. À travers ce verset, nous voyons ton absence comme une séparation juste temporaire et qu’un jour nous pourrons revoir ce grand homme que tu as toujours été.

Une chose est sûre : tu as eu de très bons amis, de vrais amis qui après ton départ n’ont cessé de prendre soins de nous comme tu le faisais papa. ça nous a vraiment permis de mieux surmonter cette absence douloureuse.

Tout ce que nous pouvons dire aujourd’hui est de prier pour que ton âme repose en paix cher papa Dominique Aliziou, tu seras toujours à jamais dans le cœur de ta femme, de nous tes enfants, du reste de ta famille et de tous tes amis. Nous disons merci au Seigneur de nous avoir soutenus durant ces 5 années sans toi et nous gardons la foi qu’il le fera toujours car il est écrit dans le Psaume 68 V 5 que « Le père des orphelins, le défenseur des veuves, C’est Dieu dans sa demeure sainte ». Amen au nom de Jésus », Aliziou Ange, Aliziou Aloyezita et Aliziou Neeta

La rédaction (In CHRONIQUE DE LA SEMAINE n°735 du 27 Mars 2025)

@macite.tg        

E-mail : maciteinfo@gmail.com; bawela1@gmail.com

Pour vos annonces, (publi)reportages, etc., joignez-nous au (00228)91515309/79872224 www.macite.tg, L’information, la bonne !

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *