
Dans le cadre de la célébration, en différée, de la Journée internationale des droits de la femme, l’Association des Femmes de l’Administration Parlementaire (AFAP) et du Caucus des femmes parlementaires a organisé, le lundi 24 mars dernier, une journée de réflexion. « Enjeux et défis de la participation de la femme à la vie publique au Togo » et « Promotion des femmes au sein de l’Assemblée nationale : état des lieux et perspectives », tels sont les deux thèmes abordés par cette rencontre, qui a réunis les députés, le personnel administratif de l’Assemblée mais aussi des invités.
Bien que la dynamique inclusive soit bien ancrée au sein de l’Assemblée nationale (des 17 femmes députées que compte la première législature de la Ve République, plusieurs occupent des postes stratégiques ; du côté de l’administration parlementaire, 42 femmes y travaillent, dont 23 occupent des fonctions de responsabilité, soit 54,8% des effectifs féminins), la gent féminine veut davantage.
Dans son mot introductif, la Présidente de l’AFAP, Mme Byante Marie, a souligné que « ces données démontrent que notre institution (l’Assemblée nationale, ndlr) est résolument engagée sur la voie de l’égalité, en promouvant un leadership féminin compétent et engagé ».

Des « efforts » « notables, perceptibles, dans tous les domaines : économique, politique, qu’il s’agisse du droit d’accès au foncier pour les femmes et d’autres droits », la 6ᵉ Vice-présidente, l’honorable Myriam Dossou-d’Almeida, se dit fière « des progrès qui ont été faits ». Tout en invitant la gent féminine à être des « gardiennes de ces progrès », la 6ᵉ Vice-présidente a tenu à réaffirmer « l’importance du rôle des femmes dans la consolidation de notre démocratie et dans la promotion du genre ».
Le 4ème Vice-président de l’Assemblée nationale, l’Honorable Ayao Dzreke, a, pour sa part, rappelé que l’égalité entre les sexes est une exigence fondamentale pour un développement harmonieux. Il a, de ce fait, salué la volonté politique du Chef de l’État, Faure Essozimna Gnassingbé, dont les réformes en faveur de la parité ont valu au Togo une reconnaissance internationale, notamment la distinction »HeForShe » décernée en 2021 par ONU Femmes.

Notons que les présentations animées par l’Honorable Professeur Germaine Kouméalo Anaté ont permis aux participants de reconnaître unanimement que, malgré les avancées, de nombreux défis subsistent encore, notamment les stéréotypes, les freins socioculturels, l’accès limité aux documents d’identité et la faible représentativité dans certaines sphères locales.
Face à ces défis, des recommandations ont été faites à l’issue des débats, allant du renforcement des capacités des femmes, à la promotion de la discrimination positive dans les nominations, en passant par une sensibilisation communautaire à l’égalité de genre et une mise en œuvre effective des textes existants.
Dans son mot de circonstance, le président de l’Assemblée, Sevon-Tépé Kodjo Adédzé, qui a pris activement part aux travaux, a salué la richesse des échanges et la pertinence des communications. Il a mis en lumière la vision d’anticipation du Chef de l’État et la valeur ajoutée du leadership féminin. « (…) Lorsqu’une responsabilité est confiée à une femme, les résultats suivent avec efficacité », a-t-il indiqué.

Rappelons que cette célébration marque un temps fort dans la vie parlementaire, mais surtout un appel à maintenir la dynamique de transformation sociale.
JPB
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