Selon les conclusions de la première réunion du Conseil national du crédit (CNC), tenue le jeudi 20 mars dernier, la croissance économique du pays est attendue à 6,2% en 2025, contre 6,3% en 2024. Une légère baisse alors…

Le jeudi 20 mars dernier, le ministre de l’Economie et des finances, Essowè Georges Barcola, a présidé la première réunion du Conseil national du crédit (CNC), au titre de l’année 2025. Selon les prévisions de la Banque mondiale, la croissance économique mondiale se stabilise alors que l’inflation converge vers des niveaux cibles, ceci malgré l’assouplissement des politiques monétaires soutient l’activité économique mondiale.

Ainsi, bénéficiant d’une embellie économique au niveau de l’activité économique, la croissance économique du Togo, après avoir atteint 6,3% en 2024, va connaître une légère baisse pour s’établir autour de 6,2%.

« Le taux de croissance économique est projeté à 6,2% en 2025, après 6,3% en 2024 et 6,4% en 2023. Tous les secteurs contribueront à cette croissance, en particulier le secteur tertiaire, avec une contribution attendue à 3,7%. Les contributions des secteurs secondaire et primaire sont projetées à 1,4% et 1,1% respectivement », a expliqué le ministre Georges Barcola.

Le ministre précise que « l’activité économique devrait s’accompagner de la poursuite de la décélération du rythme d’évolution du niveau général des prix ». Dans cette dynamique, le secteur tertiaire devrait être le principal moteur de cette croissance, avec une part de 3,7 %, suivi du secteur secondaire (1,4 %) et du secteur primaire (1,1 %).

S’appuyant sur la stabilité du cadre macroéconomique, ceci conjugué avec la mise en œuvre des réformes structurelles et la contribution des différents secteurs, « le taux d’inflation est attendu à 2,4% en 2025, après 2,9% en 2024 et 5,3% en 2023, en liaison avec la détente des prix des produits alimentaires sur les marchés internationaux et l’amélioration de l’offre locale des produits alimentaires, à la faveur des mesures prises par le Gouvernement pour lutter contre la vie chère ».

Une situation rendue favorable grâce à stabilisation des prix des produits alimentaires sur les marchés internationaux et par les mesures mises en place pour renforcer l’offre locale.

Revenant sur l’évolution de la situation du financement de l’économie locale, le ministre de l’Economie a souligné que l’activité économique devrait continuer par bénéficier d’un financement plus accru, avec un taux de croissance des crédits à l’économie projeté à 9% en 2025, après 6% en 2024. « Je sais que je peux compter sur le secteur bancaire et financier pour l’atteinte de cet objectif, tenant compte de quelques évolutions encourageantes enregistrées en 2024 », a relevé le ministre Barcola.

Sur ce point précis, le ministre note que le volume des crédits accordés aux opérateurs économiques a progressé, avec en toile de fond, une hausse de 18 % des nouveaux prêts bancaires en 2024, atteignant 966 milliards de FCFA. Pour ce qui est des institutions de microfinance, elles ont également maintenu leur niveau de financement, avec 302 milliards de FCFA octroyés en 2024.

Notons que l’officiel dit vouloir « continuer à accorder une attention particulière à la stabilité macroéconomique, à la viabilité de la dette et à la poursuite des réformes visant à consolider les bases d’une croissance plus forte et plus inclusive, favorables à l’activité d’intermédiation financière ».

JPB

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