0 6 minutes 8 mois

Dans un contexte de tensions croissantes au Moyen-Orient et en Afrique du Nord, l’Algérie et l’Iran apparaissent comme des acteurs clés, tissant des liens complexes avec divers groupes radicaux et terroristes dont le Polisario, utilisés comme un levier de pression. La dynamique inquiétante entretenue par ces deux pays va au-delà de leurs frontières immédiates, et révèle des visées déstabilisatrices dans leurs deux régions d’appartenance.

S’appuyant sur des rapports occidentaux et des observateurs, un article de Sahel Intelligence intitulé « Algérie et Iran : Une menace pour la sécurité du Moyen-Orient du Sahel et de l’Afrique du Nord », le site d’information spécialisé en affaires géostratégiques en lien avec l’Afrique sahélienne, a mis en lumière les objectifs géostratégiques de l’Iran et de l’Algérie, à travers des entités comme le Hezbollah et le Polisario.

Ces alliances entretenues par Alger et Téhéran pourraient alimenter des foyers de violence à travers le Sahel, le Maghreb et le Moyen-Orient, aggravant ainsi l’instabilité de régions déjà fragiles.

« Les analystes occidentaux s’accordent à dire que l’Algérie et l’Iran, en soutenant les groupes terroristes, poursuivent une stratégie bien plus vaste que celle de la simple défense du Polisario ou du Hamas, visant à maintenir un conflit qui divise les régions », indique Sahel intelligence.

En effet, selon le média, l’Algérie et l’Iran seraient les acteurs de « dynamiques dangereuses » où se mêlent le Hezbollah libanais, la milice séparatiste du Polisario et d’autres groupes terroristes.

Les services de renseignement algériens auraient ainsi avancé « plus de 2 millions de dollars au Hezbollah libanais pour lutter contre l’Etat d’Israël ». De même, citant l’expert militaire D. Cohen, le site affirme que l’Algérie a « transformé » le Polisario, et l’utilise comme levier stratégique pour « déstabiliser non seulement le Maghreb, mais aussi les zones du Sahel et du Moyen-Orient, pour un montant supérieur à 100 millions de dollars ».

Les observateurs internationaux, poursuit la même source, en se basant sur des rapports des services de renseignement occidentaux, établissant de réels des liens entre le Hezbollah, le Polisario et des groupes terroristes opérant au Moyen-Orient, dans le Sahara et au Sahel, remarquent « une implication croissante de l’Iran dans ce conflit (du Sahara, ndlr), afin de renforcer ses relations avec des acteurs radicaux et des groupes terroristes dans la région du Maghreb ».

Les analystes estiment, en outre, que le régime algérien utilise le Polisario pour maintenir un état de guerre latente, qui profite à ses propres intérêts internes, mais le revers de la médaille est que l’Iran, qui se trouve impliquée dans cette dynamique, sert d’autres agendas en Afrique.

« Cette relation entre l’Iran et le Polisario n’est pas un hasard, mais plutôt une manœuvre stratégique dans le cadre de l’expansion de l’influence chiite iranienne en Afrique du Nord et dans le Sahel », souligne Sahel intelligence.

L’Iran et l’Algérie nourrissent l’objectif et l’espoir de maintenir le Moyen-Orient et l’Afrique du nord, le Sahel, et plus vastement l’Afrique (au niveau de l’Union africaine), victimes et noyées dans des conflits qui les divisent. Et cela passe inévitablement par la promotion et le soutien fourni aux groupes terroristes, séparatistes et acteurs radicaux présents dans ces régions.

« L’Algérie se trouve en réalité à l’origine d’un foyer de violence qui peut facilement se propager dans les pays voisins, y compris la Mauritanie, le Mali, le Niger et le Burkina Faso. En effet, les frontières poreuses entre ces pays facilitent le passage d’armements, de combattants et d’argent pour des groupes radicaux opérant à travers le Sahel », indique le site d’information.

Avec l’aide de l’Algérie qui lui fournit une assistance technique, l’Iran se voit offrir « un +front supplémentaire+ dans ses rivalités avec des puissances comme les Etats-Unis, tout en s’immisçant dans les affaires régionales à travers des acteurs proxy », ajoute Sahel Intelligence.

Les pays du Sahel seraient aujourd’hui les nouvelles victimes de cette stratégie de l’Algérie et de l’Iran puisque des liens ont été établis entre le Polisario, les milices iraniennes et des groupes terroristes opérant dans la région du Sahel comme ceux affiliés à Al-Qaïda au Maghreb islamique (AQMI) ou à l’État islamique au Grand Sahara (EIGS).

MSN & fr.hespress

@macite.tg        

E-mail : maciteinfo@gmail.com; bawela1@gmail.com

Pour vos annonces, (publi)reportages, etc., joignez-nous au (00228)91515309/79872224 www.macite.tg, L’information, la bonne !

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *