
24 heures après la séance de travail, mettant un terme au processus consacré à la question de la révision du Code de la Famille, présidée par Sa Majesté le Roi Mohamed VI, que Dieu Le glorifie, place désormais à la campagne de communication autour des principaux axes des propositions contenues dans cette nouvelle loi dont les débats et les votes se feront désormais au sein des deux Chambres du Parlement. C’est le Chef du Gouvernement, Aziz Akhannouch, qui a eu le privilège de lancer la campagne de communication pour présenter à l’opinion les nouveautés de cette révision, comme l’a instruit le Souverain lors de la rencontre d’hier lundi. Et pour ce premier acte, qui a eu lieu ce mardi 24 décembre à Rabat, ce sont les représentants de médias nationaux et internationaux qui ont été ciblés.
Conformément aux Hautes Instructions Royales, le Chef du Gouvernement, Aziz Akhannouch, a lancé ce mardi 24 décembre 2024 à Rabat, la campagne de communication visant à présenter à l’opinion les « des principaux contenus des propositions relatives à la révision du Code de la Famille ». C’était à l’attention des représentants des médias qui ont eu le privilège d’être tenu informé sur la teneur des principaux amendements proposés pour une révision substantielle du Code de la Famille, et à travers eux, toute l’opinion.
Au cours de cette rencontre, l’orateur a rappelé les attentes du Souverain transcrites, notamment dans « Ses Orientations clairvoyantes au sujet des principes et finalités devant encadrer la révision du Code de la Famille », indiquant que celles-ci devraient être concrétisées, dans des délais raisonnables, pour visé et adoption du Parlement.

Présent lors de cette rencontre, le ministre de la Justice, Abdellatif Ouahbi, a présenté les « grandes lignes des réalisations accomplies en matière de révision du Code de la Famille ». Selon l’officiel, cette rencontre de communication se veut « d’assurer de manière continue la transparence du processus de révision du Code de la famille et de garantir une communication plus large à son sujet ».
Tout en soulignant que la supervision du processus collectif de concertation et d’écoute était l’apanage d’une instance à caractère institutionnel avec une structure diversifiée, (composée de membres des pouvoirs exécutif et judiciaire, du Conseil supérieur des Oulémas et d’une Instance constitutionnelle indépendante chargée des droits de l’Homme), le ministre de la Justice a rappelé à l’auditoire que les étapes antérieures du processus avaient connu « l’adhésion de l’ensemble des composantes des sociétés politique et civile, ainsi que d’acteurs scientifiques, d’oulémas et d’académiciens, qui ont fait montre d’une importante force de proposition, à travers laquelle ils ont exprimé leur vision de la famille marocaine, les fondements de sa force et de sa résilience et leur souci de prendre en compte les intérêts supérieurs des enfants, de consolider la place de la femme et d’œuvrer à consacrer son égalité avec l’homme, conformément à la Constitution et dans le cadre des constantes du Royaume ».
Poursuivant son propos, Abdellatif Ouahbi a félicité les membres de l’Instance chargée de la révision du Code de la famille pour « la compétence, l’objectivité et le dévouement dont ils ont fait preuve dans l’accomplissement de la mission qui leur a été confiée », sans oublier leur contribution à l’élaboration d’un projet de révision profonde du Code de la famille. Il a, à cet effet, que Sa Majesté le Roi avait aussi « salué l’avis légal et jurisprudentiel du Conseil supérieur des Oulémas et le rôle de l’instance scientifique chargée d’émettre des fatwas dans son élaboration, à la lumière du principe que SM le Roi n’a eu de cesse de réaffirmer, à savoir qu’Amir Al-Mouminine « ne peut autoriser ce qui est prohibé, ni interdire ce qui est autorisé » ».

Pour rappel, cette rencontre de communication, première du genre, a connu la présence d’officiels tels que le ministre des Habous et des Affaires islamiques, Ahmed Toufiq, et la ministre de la Solidarité, de l’Insertion sociale et de la Famille, Naima Ben Yahia, mais aussi et surtout, du président de la Chambre des représentants, Rachid Talbi Alami, du président de la Chambre des conseillers, Mohamed Ould Errachid, du président délégué du Conseil supérieur du pouvoir judiciaire, Mohamed Abdennabaoui, et du Procureur général du Roi près la Cour de cassation, président du ministère public, El Hassan Daki. On notait en outre la présence à cette rencontre de la présidente du Conseil national des droits de l’Homme, Amina Bouayach, le Secrétaire général du Conseil supérieur des oulémas, Saïd Chabar, plusieurs membres de l’Instance chargée de la révision du Code de la Famille, des présidents d’institutions constitutionnelles et d’autres personnalités.
MC
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