
La variole du singe encore appelée Mpox, est en pleine flambée dans plusieurs régions du monde dont l’Afrique, poussant même l’Organisation mondiale de la santé (Oms) à déclarer cette maladie comme une urgence de santé publique de portée continentale et internationale.
C’est dans ce contexte que le ministère de la Santé et de l’hygiène publique, le Prof Moustafa Mijiyawa, est monté au créneau, hier jeudi 15 août, pour alerter les populations togolaises de la résurgence de cette maladie, tout en rappelant les mesures préventives à adopter.

En effet, dans un communiqué, Prof Moustafa Mijiyawa a annoncé le renforcement à tous les niveaux, de la surveillance épidémiologique sur le territoire, particulièrement aux points d’entrée, pour assurer la détection précoce. Cette mesure fait suite à la flambée de la maladie de la Variole du singe ou Mpox dans le monde dont l’Afrique, poussant l’Oms à la déclarer comme une urgence de santé publique.
Même si aucun cas n’a été enregistré à ce jour sur le sol togolais, il est important, du fait de l’interconnexion des populations, de jouer à la prudence car, cette maladie virale et contagieuse, peut infecter les personnes de tous âges.
La transmission se fait par contact direct ou indirect avec le sang, les liquides organiques, les lésions de la peau ou les muqueuses des animaux infectés.

La transmission interhumaine peut se produire soit lors des contacts étroits avec des sécrétions respiratoires infectées ou des lésions cutanées, soit avec des objets contaminés par des liquides biologiques.
S’agissant des symptômes, les plus courants sont une éruption cutanée, suivie par des fièvres, des maux de tête, douleurs musculaires ou dorsales, la fatigue, et un gonflement des ganglions.
Même si le Togo n’enregistre aucun cas à ce jour, le ministre de la Santé invite les populations à une vigilance accrue et à observer des comportements préventifs, notamment bien se laver les mains avec de l’eau saine et du savon (ou de la cendre, au pire des cas), surtout après manipulation d’animaux ; se protéger le nez et la bouche en cas d’éternuement ou de toux ; et éviter tout contact avec le sang et autres liquides biologiques de personne suspecte…

Et devant toute suspicion, il est souhaitable d’informer le personnel du centre de santé le plus proche afin de s’assurer de la prise en charge rapide et adéquate. Surtout que « la variole du singe peut être guérie si elle est détectée et prise en charge précocement dans un centre de santé », informe le ministre Mijiyawa.
JPB
E-mail : maciteinfo@gmail.com; bawela1@gmail.com
Pour vos annonces, (publi)reportages, etc., joignez-nous au (00228)91515309/79872224 www.macite.tg, L’information, la bonne !