
Le Groupe de la Banque mondiale et le pays de Faure Gnassingbé, inaugurent une nouvelle ère de leur partenariat, avec la mise en œuvre d’un nouveau Cadre de partenariat, le Cpf, en anglais Country Partnership Framework). Ce nouveau partenariat a été matérialisé par l’octroi d’une dérogation d’une spéciale pour l’accès du pays au guichet de prévention et de résilience, et approuvé trois nouveaux financements de l’Association internationale de développement (Ida) d’un montant cumulé de plus de 600 millions de dollars, environ 370 milliards de francs Cfa, pour la période 2025-2029. L’annonce a été faite le Jeudi 23 mai dernier par l’institution financière internationale.
Dans un communiqué du groupe de la Banque mondiale en date du jeudi 23 mai 2024, l’institution de Breeton Wood a accordé, dans le cadre d’un nouveau Cadre de partenariat avec le Togo (en anglais Country Partnership Framework (Cpf), une dérogation spéciale pour l’accès du pays au guichet de prévention et de résilience, et approuvé trois nouveaux financements de l’Association internationale de développement (Ida) d’un montant cumulé de plus de 350 milliards de francs Cfa. Cette enveloppe, selon le Groupe de la Banque mondiale, est destinée à « renforcer la résilience des populations, l’accès à l’électricité, la performance de l’administration publique, ainsi que le soutien aux réfugiés et communautés hôtes dans la partie septentrionale du pays ».

En effet, le nouveau Cadre de partenariat (Cpf), une nouvelle approche intégrée du Groupe de la Banque mondiale – Banque mondiale, Société financière internationale (Ifc), et Agence multilatérale de garantie aux investissements (Miga), vise à fournir « des solutions dans les secteurs prioritaires, notamment l’agriculture, l’énergie, la logistique, et la connectivité ». Il se veut « la stratégie qui guidera les actions du Groupe de la Banque mondiale au Togo au cours des cinq prochaines années fiscales (2025-2029) pour aider à relever les défis de développement du pays pour réduire la pauvreté, accroitre la prospérité partagée et promouvoir un développement durable pour sa population de plus de 8 millions d’habitants ».
Structuré autour de trois objectifs principaux, à savoir : « la création d’emplois de qualité par le secteur privé, l’amélioration du capital humain, et le développement territorial inclusif et durable », le Cpf est orienté sur « deux thèmes transversaux, le renforcement du cadre macroéconomique et celui de la gouvernance, et met l’accent sur la productivité agricole, la logistique et la connectivité comme moteurs principaux de transformation de l’économie togolaise ».
Pour le Vice-président de la Banque mondiale pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre, Ousmane Diagana, « ce nouveau Cadre de partenariat ouvre une nouvelle page pour le renforcement de la coopération entre le Togo et la Banque mondiale ». « Nous sommes engagés à renforcer notre accompagnement pour la mise en œuvre de l’ambitieuse stratégie de développement du Togo, à travers des projets et programmes innovants et transformateurs qui auront un fort impact sur le bien-être des populations. », a-t-il poursuivi.

« Cette synergie d’actions au sein du Groupe de la Banque mondiale est essentielle pour accroitre notre impact au Togo et renforcer le rôle du secteur privé pour soutenir la transformation structurelle de l’économie, » a expliqué le Vice-président d’Ifc pour l’Afrique, Sérgio Pimenta, avant de relever que « Ifc travaillera en étroite collaboration avec la Banque mondiale et Miga pour renforcer la participation du secteur privé dans plusieurs secteurs porteurs, notamment l’agro-industrie, les infrastructures, le numérique, l’industrie manufacturière, les transports et la logistique. »
Pour ce qui est de la Miga, « elle apportera les garanties qui pourraient potentiellement soutenir le secteur agricole, les partenariats publics-privés dans les infrastructures, les investissements numériques, ainsi que dans le secteur de l’énergie, » assure Ethiopis Tafara, vice-président de la Miga.
Notons que ce financement cumulé est structuré comme suit :
– 200 millions de dollars (121 milliards FCFA), destinée à l’amélioration de l’accès à l’électricité, avec à la clé la construction de lignes de transmission de 161kV au bénéfice de quelque 1,5 millions de personnes ;
– 75 millions de dollars (45 milliards de Fcfa) qui seront investis pour l’amélioration de la gestion des ressources humaines et des finances publiques, incluant la digitalisation de la collecte des recettes fiscales, la modernisation de l’administration publique, sans oublier les dépenses en lien avec l’atténuation et l’adaptation au changement climatique ;

– et 23 millions de dollars (14 milliards de francs Cfa) pour soutenir le projet de Cohésion Sociale des régions du nord du golfe de Guinée (Coso), en faveur des réfugiés et des communautés hôtes dans le nord du pays.
Rappelons que dans le cadre de ce partenariat, la Banque envisage de mobiliser « plus de 1,5 milliard de dollars pour appuyer les reformes et les investissements dans les secteurs stratégiques, tels que l’agriculture, l’énergie, la connectivité et le développement des villes secondaires. Les jeunes et les femmes seront les principaux bénéficiaires de ce cadre de partenariat », a indiqué Fily Sissoko, représentant de la Banque mondiale au Togo.
JPB
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