Nommé par décret présidentiel le 25 avril dernier, Djobo-Babakane Coulibaley, nouveau président de la Cour constitutionnelle, a officiellement pris fonction, hier dimanche 28 avril, au cours d’une cérémonie de passation de charges présidée par le ministre en charge des Droits de l’homme, Pacôme Adjourouvi.

Une nouvelle page s’ouvre pour la Cour constitutionnelle, avec la prise de fonction du nouveau président de la juridiction, Djobo-Babakane Coulibaley, qui succède ainsi à feu Abdou Assouma, rappelé à Dieu il y a plusieurs semaines déjà.

« Au moment où il me faut prendre mes fonctions, j’en mesure les obligations ainsi que les responsabilités car par nature, une juridiction constitutionnelle est agitée par des enjeux saillants qui tiennent à ce qu’elle est directement impliquée dans le processus de distribution, d’exercice et de transmission du pouvoir politique », a expliqué le nouveau président de la Cour constitutionnelle. 

Cette prise de fonction intervient à un moment crucial de la vie politique du pays, notamment la veille des élections législatives et régionales qui vont marquer un tournant politique avec le vote l’adoption d’une nouvelle constitution, consacrant le passage à la Vème République et au régime parlementaire.

Composée de neuf membres pour un mandat de six ans renouvelable une seule fois, la Cour constitutionnelle est gardienne de la Loi fondamentale. Elle joue un rôle important dans le processus électoral car, elle juge de la régularité des opérations de vote, de l’examen des recours électoraux, et de la validité définitive des résultats. Bref, elle consacre la légitimité des élus et la conformité des procédures avec le cadre légal en vigueur.

JPB

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