Selon l’Institut National de la Statistique et des Études Économiques et Démographiques (INSEED) qui publie les chiffres, cette baisse est principalement due au recul des indices des fonctions de consommation «Produits alimentaires et boissons non alcoolisées» (-1,5%) et «Boissons alcoolisées, tabac et stupéfiants» (-3,6%).

La baisse de l’indice global est cependant ralentie par l’augmentation du niveau des indices des fonctions de consommation «Articles d’habillement et chaussures» (+0,8%) ; «Restaurants et Hôtels» (+0,4%) ; «Biens et services divers» (+1,4%) et «Meubles, articles de ménage et entretien courant du foyer» (+0,4%). La baisse des indices des fonctions de consommation «Produits alimentaires et boissons non alcoolisées» ; «Boissons alcoolisées, tabac et stupéfiants» et «Logement, eau, gaz, électricité et autres combustibles» est soutenue par la régression des indices des postes suivants : «Légumes frais en fruits ou racine» (-14,1%) ; «Céréales non transformées» (-2,4%) ; «Autres produits frais de mer ou de fleuve» (-13,5%) ; «Autres matières grasses» (-13,5%) ; «Huiles» (-4,4%) ; «Légumes frais en feuilles» (-2,9%) et «Tabac et stupéfiants» (-6,6%)1 .

L’augmentation du niveau des indices des fonctions de consommation «Articles d’habillement et chaussures» et «Restaurants et Hôtels» est le fait de la hausse des prix des produits des postes : «Tissus d’habillement» (+0,7%) ; «Vêtements enfants (3 à 13 ans) et nourrissons (0 à 2 ans)» (+1,4%) ; «Sousvêtements femmes» (+3,5%) ; «Chaussures femmes» (+2,7%) et «Restaurants, cafés et établissements similaires» (+0,4%). La hausse des prix des produits des postes «Salons de coiffure et instituts de soins et de beauté» (+2,1%) ; «Produits pour soins corporels» (+1,4%) et «Articles de ménage non durables» (+0,4%) a contribué à la hausse du niveau de l’indice des fonctions de consommation «Biens et services divers» et «Meubles, articles de ménage et entretien courant du foyer».

Les plus fortes baisses

La diminution du niveau des indices observée en janvier 2024 est imputable au fléchissement des prix des variétés suivantes : «Oignon frais rond» (- 25,9%) ; «Carottes» (-23,1%) ; «Betterave» (-19,1%) ; «Aubergine locale» (-16,2%) ; «Tomates rondes (Pomme)» (-13,6%) ; «Riz importé brisé vendu au petit bol» (-11,3%) ; «Sorgho en gains crus vendu au petit bol» (-7,5%) ; «Riz local longs grains vendu au petit bol» (-7,1%) ; «Mil en grains crus vendu au petit bol» (-5,5%) ; «Riz importé longs grains vendu au petit bol» (-1,4%) ; «Crabes frais (aglinvi moumou)» (-12,6%) ; «Crevettes fraîches (Bolou moumou)» (-12,1%) ; «Noix de palme (Décou)» (-14,7%) ; «Huile de palme traditionnelle (Zomi)» (-6,2%) ; «Huile d’Olive» (-3,8%) ; «Huile végétale» (-3,3%) ; «Choux vert» (-22,3%) ; «Salade verte locale ( Laitue )» (-14,8%) et «Cola fraîche» (-9,9%). A contrario, les variétés ayant renchéri en janvier 2024 sont entre autres : «Tissu pagne multicolore importé (Hitarget)» (+0,7%) ; «Robe fillette» (+5,3%) ; «Jupon» (+12,5%) ; «Soutien-gorge» (+5,6%) ; «Chaussure de marche en plastique pour dame» (+1,0%) ; «Consommation de bière dans un bar (Lager, Pils)» (+4,0%) ; «Riz + sauce viande» (+3,2%) ; «Riz + sauce poisson» (+1,9%) ; «Plat de riz-haricot (Ayimolou)» (+1,0%) ; «Café au lait avec omelette (1/2 pain + 1 œuf)» (+0,9%) ; «Plat de kom + poisson frit» (+0,7%) ; «Coiffure moderne pour dame» (+7,9%) ; «Défrisage des cheveux» (+5,0%) ; «Coiffure pour homme» (+0,7%) ; «Poudre de toilette( poweder)» (+9,1%) ; «Déodorant» (+7,1%) ; «Savon de toilette parfumé» (+3,9%) ; «Pâte dentifrice» (+2,0%) ; «Filet de toilette» (+0,7%) ; «Allumettes en boîte» (+9,1%) ; «Savon zanguéléwa» (+5,0%) et «Balais à brindilles de palmier» (+2,2%).

Calculé hors produits alimentaires, le niveau général des prix a connu une hausse de 0,2% sur le plan national. L’inflation sous-jacente (variation mensuelle de l’indice hors énergie, hors produits frais) a également progressé de 0,2%. Les indices des prix des «Produits frais» et de l’ «Energie» ont diminué respectivement de 1,2% et 1,1%.

Au regard de la provenance, les prix des produits «locaux» ont régressé de 0,4% ralentis par ceux des produits «importés» (+0,1%). Du point de vue de la classification sectorielle, la baisse du niveau général des prix est due à celle des prix des produits du secteur primaire (-2,4%) amortis par la hausse des prix des produits du secteur secondaire (+0,2%) et «Tertiaire» (+0,4%). Pour ce qui est de la durabilité, la baisse observée provient de la diminution des prix des produits «non durables» (-0,7%)

(In LE MEDIUM n°592 du 13 au 19 Février 2024)

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