
La Représentation nationale a adopté, le 23 janvier dernier, un projet de loi portant modification de la loi électorale. Ainsi, en plus de l’augmentation du nombre de députés, qui passe 91 à 113, les élus ont validé le couplage des prochaines élections, notamment les législatives et les régionales, ceci conformément aux exigences des acteurs politiques réunis à travers le Cadre permanent de concertation (Cpc). Et cela a été possible, c’est bien parce que le Chef de l’Etat s’est montré favorable et ouvert à cette demande des acteurs politiques, notamment de l’opposition.

En effet, sur proposition du Comité d’Action pour le Renouveau (Car, parti de l’opposition) de voir le nombre de députés porté à 117 avec un découpage électoral réalisé sur la base des commune, le Cadre Permanent de Concertation (Cpc) a fait sienne cette proposition qui a été déposée sur la table de l’Assemblée nationale après avis favorable des plus hautes autorités du pays.
Dupuis donc le 23 janvier dernier, ce vœu des acteurs politiques togolais, notamment le Car, les Fdr (Forces démocratiques de la république), la Cdpa (convention démocratique des peuples africains) et Togo Autrement, a été exaucé par l’adoption dudit projet de loi. Et si on en est arrivé là, c’est grâce au sens élevé d’écoute du pouvoir en place, qui n’a jamais organisé unilatéralement les élections au Togo.

D’ailleurs, la création du cadre permanent de concertation (Cpc) regroupant les une pléthore de partis politiques de l’opposition, est illustrative de la volonté des autorités togolaises d’établir un dialogue permanent avec la classe politique sur des sujets concernant la nie de la nation.
Selon certains analystes de la scènes politique togolaise, cette proposition de la classe politique de l’opposition est illustrative de sa crainte quant à l’issue défavorable des prochaines joutes électorale, tant les espoirs de remporter ces élections se sont amoindris au fil du temps.
En accédant à la volonté des acteurs politiques réunis au sein du Cpc, le Togo vient de faire un pas de plus dans l’organisation consensuelle des prochaines joutes électorale. Et le grand mérite revient au Chef de l’Etat, Faure Gnassingbé. C’est donc à juste titre que la présidente de l’Assemblé nationale, Yawa Tsègan lui rend hommage pour « la dynamique constante impulsée aux réformes institutionnelles visant la consolidation de notre démocratie ».

Pour le ministre de l’Administration territoriale, Awaté Hodabalo, le vote de cette loi « renforce la démocratie et l’état de droit ».
JPB
E-mail : maciteinfo@gmail.com; bawela1@gmail.com
Pour vos annonces, (publi)reportages, etc., joignez-nous au (00228)91515309/79872224 www.macite.tg, L’information, la bonne !