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24 janvier 174 – 24 janvier 2024 : 50 ans déjà qu’a eu lieu l’attentat de Sarakawa, cette attaque contre le chef de l’Etat d’alors, le Président Gnassingbé Eyadéma et son cortège qui se rendaient à Piya, au Nord du pays. Pour ce 50è anniversaire, le Chef de l’Etat, Faure Essozimna Gnassingbé, a respecté la tradition. Il a assisté à une cérémonie de recueillement et hommage aux victimes de cette tragédie, cérémonie qui a eu lieu au mausolée érigé sur les lieux du drame.

Comme tous les ans, une cérémonie de recueillement et d’hommages a eu lieu, hier 24 janvier, au mausolée érigé sur les lieux du drame à Sarakawa, dans la préfecture de la Kozah. Au cours de cette cérémonie, le Chef de l’Etat a procédé au dépôt de gerbes, ceci en mémoire des victimes.

Une vue de l’assistance lors de la cérémonie…

Cette cérémonie commémorative qui marque le souvenir du crash de l’aéronef présidentiel survenu le 24 janvier 1974, vise à rappeler à la mémoire collective, la nécessité de maintenir la cohésion nationale et la poursuite de la marche vers la consolidation du patriotisme et de la souveraineté économique du Togo.

Cinq décennies après, « cette conquête mérite d’être entretenue à travers des choix courageux et des options stratégiques visant le bien-être des populations togolaises et les intérêts du Togo au plan international ». Ainsi, l’ambition du Togo est de renforcée cette vision de développement qui est matérialisée à travers la Feuille de route gouvernementale 20-25.

Dans un discours de circonstance, le ministre de l’administration territoriale, le Col Hodabalo Awate, a, au nom du gouvernement, réaffirmé de l’ensemble de l’équipe gouvernementale pour la « politique de paix, de justice, de prospérité » du chef de l’Etat. « (…) Nous demeurons mobilisés derrière vous ensemble pour continuer la bataille entreprise pour notre indépendance économique », a-t-il soutenu.

Notons que cette ambiance emprunte d’émotions vécue à Sarakawa, a été également partagée   à Lomé, ainsi que dans les chefs-lieux de régions.

Pour rappel, l’histoire retient pour les générations d’aujourd’hui et pour celles qui viennent qu’au lendemain de l’accession du Togo à la souveraineté internationale, le fleuron de l’économie était constitué par l’exploitation des phosphates, détenue par une société à capitaux étrangers. Seulement 1% des parts étaient concédés à l’État togolais. C’est dans ce contexte qu’à partir des années 1970, d’âpres négociations sont entamées par le chef de l’État d’alors, pour obtenir une augmentation de la participation du pays au capital de la société minière, déclenchant le mécontentement de l’actonnaire principal.

La Rédaction

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